Cela fait quelques jours que ses photos postées sur Instagram alimentent et font réagir les réseaux sociaux. Il est vrai qu'il est difficile de rester indifférent face à Madeline Stuart. Cette Australienne de 18 ans est porteuse de trisomie 21 et ambitionne de se lancer dans le mannequinat. L'histoire, relayée par le Daily Mail, raconte que, suite à des moqueries émanant de ses camarades de classe un an auparavant, Madeline a entrepris un régime drastique avec l'aide précieuse de sa mère, Rosanne. Au menu : restrictions alimentaires, piscine cinq fois par semaine, hip-hop… Tant est si bien que la jeune fille perd 20 kilos ! Assez rapidement, elle partage des photos d'elle sur la Toile. Le succès est immédiat ; en mai 2015, elle totalise près de 22 000 abonnés sur son compte Instagram. « Mais il n'y a qu'à travers les réseaux sociaux qu'elle attire l'attention », déplore Rosanne. Les Stuart sont donc à la recherche d'un agent pour aider Madeline à concrétiser ses envies de défiler.
Le handicap à la mode ?
Il est vrai que, depuis quelques mois, des mannequins jugés « atypiques » s'invitent de plus en plus souvent sur les podiums. En février 2015, l'actrice Jamie Brewer, surtout connue pour ses apparitions dans la série American Horror Story, fut la première mannequin porteuse de trisomie 21 à défiler lors de la Fashion week de New York. Avant elle, les bébés Clara, en Espagne, et Paul, en France, eux aussi trisomiques, ont été choisis pour des campagnes publicitaires. Si le fait d'afficher des personnes en situation de handicap mental est encore assez marginal, on ne peut pas en dire autant du handicap physique. On retiendra notamment le défilé du célèbre styliste Antonio Urzi – auteur de plusieurs tenues extravagantes pour Lady Gaga ou Beyoncé – qui a présenté une collection de haute-couture avec des mannequins amputés lors de la semaine de la mode de Milan, en mars 2015. La différence, nouvelle vague ? Quelque chose nous dit que Madeline ne va pas manquer de lui envoyer son CV…
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