Assurance-vie, garantie, succession, tutelle... Bienvenue dans le jargon souvent très nébuleux des notaires. Face aux arcanes du droit, une simple transaction peut devenir un parcours du combattant "intellectuel". Alors que dire pour toutes les personnes qui sont en situation de handicap cognitif ; on pense notamment aux personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer ?
Eviter les pressions d'un tiers
De nombreuses professions rencontrent des problèmes complexes lorsqu'elles sont confrontées à des clients dont les capacités cognitives sont fragilisées. D'un côté, il est important que les professionnels sachent repérer et tenir compte des difficultés que rencontrent ces clients mais, de l'autre, il est aussi nécessaire que ces derniers ne soient pas discriminés et puissent continuer à exercer leurs droits dans la mesure de leurs capacités. Car ces troubles cognitifs qui altèrent leurs capacités de jugement et de discernement peuvent les conduire à prendre de mauvaises décisions ou les rendre vulnérables à la pression ou aux manipulations des tiers.
Une brochure en ligne
Pour tenter de simplifier cette relation et aider les notaires à affronter ces situations, la Fondation Médéric Alzheimer a réalisé, en partenariat avec le Conseil supérieur du notariat, une brochure intitulée « Le notaire face aux citoyens en situation de handicap cognitif ». En 24 pages, elle propose des repères conceptuels et des conseils pratiques pour aider les notaires à communiquer. Elle est en ligne sur le site de la Fondation Médéric Alzheimer et sur l'intranet du Conseil supérieur du notariat (lien ci-dessous).