Des récalcitrants au respect des places de stationnement pour personnes handicapées, on en croise régulièrement mais la Bourgogne a dégoté un spécimen rare. C'est ce que révèle le site d'infos local JSL Mâcon : 56 amendes à 135 euros à son actif, soit un montant total de 7 650 euros.
La fourrière, enfin !
Depuis quelques semaines, un Mâconnais semblait prendre un malin plaisir à narguer la police en stationnant systématiquement, en centre-ville, sur des places réservées aux personnes à mobilité réduite ou aux convoyeurs de fonds. Cet habitant du quartier sans scrupule a été verbalisé à 56 reprises sans que cela ne semble l'émouvoir. Mais le soir du 1er décembre 2015, il a fini par entendre raison lorsque la police municipale a, enfin !, demandé l'intervention de la fourrière. Alors que le garagiste embarquait l'objet du délit, le contrevenant, présent, n'a pas eu d'autre choix, pour pouvoir conserver son véhicule, que de régler l'intégralité de sa dette, assortie d'une amende de fourrière ! L'impudence de ce conducteur semble être à la hauteur de l'indifférence de la police. Le non-respect du stationnement réservé est un sport national, et même international – on se souvient du Brésilien qui avait retrouvé sa voiture couverte de post-it (article en lien ci-dessous) - qu'il serait grand temps de disqualifier.
Ce que dit la loi
Rappelons que les places réservées sont destinées aux titulaires de la carte européenne de stationnement qui remplace, depuis le 1er janvier 2000, le macaron GIC. Une personne ne peut occuper un emplacement réservé que si le titulaire de la carte est dans le véhicule. S'y garer indûment est assimilable à un stationnement gênant, avec une amende forfaitaire de 135 euros (majorée à 375 euros) en vertu de l'article R417-11 du code de la route. Cette sanction peut être accompagnée d'une immobilisation et d'une mise en fourrière. En revanche, aucune perte de points n'est prévue.