Création du mouvement national

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[B1]“ Coordination Handicap et Autonomie ” ou “ Le combat des personnes physiquement dépendantes pour vivre dignement à domicile… ”[E1] La "Coordination Handicap et Autonomie" [BB](CHA)[EB] est un mouvement national composé de personnes handicapées physiques dépendantes de leurs conjoints et de professionnels concernés par le handicap. Ce mouvement est soutenu par des associations de personnes handicapées comme l'A.P.F., Handicap International, A.L.I.S. C.H.R.E.S., G.F.P.H., G.I.H.P. et d'associations d'aides à domicile : A.D.M.R. et F.E.P.E.M. La " Coordination Handicap et Autonomie " a été fondée à l'initiative de Marcel Nuss, le 7 novembre 2002, au Sénat. Après une lutte de plusieurs années avec l'Administration, Marcel Nuss, totalement paralysé, sous assistance respiratoire en permanence, a obtenu à force de ténacité et de persuasion [BB]à faire entendre des revendications légitimes[EB] : financer l'aide humaine à hauteur des besoins réels des personnes handicapées physiques, totalement dépendantes, afin de leur permettre de vivre à domicile dignement, libres et respectées dans leurs choix… La personne handicapée a obtenu le 11 mars 2002, lors d'une réunion au ministère de la Famille et des Personnes Handicapées, de choisir son mode de vie et le personnel qui l'assiste à domicile. Mais, le système du financement individualisé évolue lentement… Depuis sa création, la " Coordination Handicap et Autonomie " collabore avec le secrétariat d'Etat aux Personnes Handicapées, dirigé par Madame Marie-Thérèse Boisseau. Conformément à ses objectifs, la "Coordination Handicap et Autonomie" œuvre à l'évolution du cadre législatif et juridique, et a remis des propositions [BB]concrètes[EB] écrites au Ministère [BB]en matière de compensation du handicap[EB], notamment en aide humaine. Dans le cadre de la révision de la loi de 75, elle réagit activement aux propositions "compensation-ressources" du Ministère. Marcel NUSS, nommé récemment chargé de mission ministériel, sensibilise les DDASS à l'application des circulaires du 11 octobre 2002 et du 31 mars 2003, et relaie Béatrice DE CASSON pour régler les situations individuelles de personnes très dépendantes, afin qu'elles bénéficient des fonds nécessaires à leur autonomie à domicile. Il y a [BB]1500 situations d'urgence recensées[EB], en attente d'aide pour la compensation. On peut penser, qu'en réalité, qu'il y aurait au moins 2000 à 3000 personnes concernées en situation de grande dépendance. [BI]Situation actuelle concernant les “ forfaits-postes ” [EI] - En 2002, peu de choses ont été faites - En 2003, 530 " forfaits-postes " ont été attribués (1 forfait-poste = 804 euros mensuels) - Pour l'année 2004, 500 forfaits-postes seront attribués (en plus de ceux qui existent) - Au total, en 2004 on en sera à : entre 5000 et 5500 "forfaits-postes", et le déplafonnement des Conseils Généraux progresse lentement. - Les forfaits-postes sont limités à trois par personne pour satisfaire le plus grand monde. [BI]Enjeux d'une nouvelle loi et revendications de la C. H. A.[EI] Les forfaits-postes versés par la DDASS, en complément de l'ACTP actuelle, sont amenés à disparaître. En 2005, le financement de l'aide humaine aux personnes handicapées dépendantes se fera par les Conseils Généraux, et le montant de l'ACTP revalorisée et déplafonnée dépendra des besoins qui auront été évalués par des équipes de la Maison départementale du handicap (dont la composition n'est pas encore définie), mais qui évalueront les besoins de la personne concernée en aide technique et en aide humaine. Cependant, à la lecture du projet de texte de loi, nous remarquons que tout est renvoyé aux décrets (critères, fonds, mise en place), que la décentralisation ne nous garantit pas d'égalité de traitement d'un département à l'autre, et encore moins "d'égalité des chances". [BB]La loi nous semble non ambitieuse, sans envergure, vide, et ne fournissant pas de garanties[EB]. Elle est fondée sur une logique de stagnation, et d'enveloppes fermées (caisse autonome qui ne garantit pas de répondre aux besoins réels) ou complètement déconcentrées : les aides humaines dans le cadre de la compensation relèvent du Département et les aides techniques de l'Etat. Cela ne risque-t-il pas d'être difficile à harmoniser lorsqu'il faut les deux types d'aide pour la même personne ? De plus, rien n'est dit sur les montants. La prestation sera-t-elle uniquement en nature, sans choix ? Lire la suite : http://www.handica.com/acces_themes/article.php?cat=1.0.0.0&art=1121
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