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PARIS, 16 mai 2008 (AFP) -
Pour Autisme-France, le plan "semble montrer une volonté politique de faire évoluer favorablement la situation de l'autisme en France", mais "manque cruellement de précisions sur sa mise en oeuvre concrète sur le terrain".
Les associations souhaitent également que ce plan ne soit pas réduit au secteur médical. Regrettant un "grand absent", le ministère de l'Education, Autisme-France constate que "le pilotage des mesures semble confié uniquement au secteur sanitaire".
Pour Marcel Hérault, de Sésame-Autisme, qui y voit un plan "ambitieux et volontariste", "il faut encourager le développement du secteur médico-social en multipliant les petites structures et aussi motiver les éducateurs".
"Il ne faudra pas qu'on fasse de la garderie, mais qu'on s'appuie sur l'intelligence et l'affectivité des autistes pour qu'ils réussissent à vivre comme les autres", a-t-il souligné.
Autisme-France qui regrette que "seulement 4.100 places sur 5 ans" soient proposées "alors qu'il naît chaque année entre 6.000 et 8.000 bébés autistes", estime que la "pénurie va s'aggraver, notamment pour les adultes".
Elle craint également que "les stratégies éducatives et comportementales ne soient pas mises en avant, alors qu'elle représentent une attente importante des familles". "On prévoit au mieux de recenser les méthodes et de pratiquer une expérimentation au compte-gouttes", alors que ces approches "ont fait leurs preuves à l'étranger depuis des années", dit-elle.
Autisme-France émet aussi des craintes sur la mise en oeuvre de nouvelles méthodes, en s'appuyant sur les dispositifs existants "qui ont montré leur immobilisme". Sa vice-présidente Agnès Woimant s'interroge notamment sur la "capacité d'évolution des professionnels" du secteur.
La formation devrait, souhaite l'association, s'appuyer sur des professionnels internationaux qui puissent évaluer leur contenu.
"J'attends de voir par qui vont être formés les formateurs", se demande aussi Elaine Hardiman-Taveau d'Asperger Aide, ajoutant que ces maladies "sont mal connues des professionnels français".
Enfin, M'Hammed Sajidi, de l'association Léa pour Samy (parents d'autistes), estime qu'"on ne peut pas adhérer à un plan ambigu qui va renforcer tout ce qui est inadapté sur le terrain". D'après lui, "beaucoup d'argent va à des choses inefficaces et coûteuses alors qu'on peut faire beaucoup mieux avec moins".
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