PARIS, 2 déc 2009 (AFP) - Autisme France est la quatrième association depuis août à signer cette convention, qui permet aux associations signataires de reprendre des AVS en fin de contrats aidés.
La Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (Fnaseph), l'Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei) et la Fédération générale des pupilles de l'enseignement public (FGPEP) l'avaient déjà signée avant elle.
Cette convention-cadre ouvre la voie aux 130 associations partenaires d'Autisme France pour signer ensuite localement des conventions de reprise d'AVS avec Autisme France et les inspections d'académie.
Contactée par l'AFP, Mireille Lemahieu, présidente d'Autisme France, a précisé que l'association était "en train d'évaluer" le nombre d'AVS qui pourraient en bénéficier.
Les associations de défense des droits des enfants handicapés n'avaient embauché fin octobre qu'une vingtaine d'AVS sur les 1.000 à 1.500 éligibles à une reprise.
Certaines, comme l'Association des paralysés de France (APF), refusent de signer la convention-cadre, voyant dans l'embauche d'AVS par les associations "un désengagement de l'Etat".
Pour Mireille Lemahieu, le système imaginé par le ministère pour reprendre ces personnels permet au contraire de "ne pas avoir d'interruption" dans le suivi de l'enfant par l'AVS.
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