AAH : une augmentation de 4% le 1er juillet 2022

Pour faire face à une inflation galopante, les retraites et pensions d'invalidité vont augmenter de 4 % à compter du 1er juillet 2022. C'est aussi le cas pour les minimas sociaux, dont l'AAH.

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DERNIERE MINUTE DU 17 AOUT 2022
Top départ pour la hausse de 4 % de l'AAH. La loi du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat a enfin été publiée au Journal officiel le mercredi 17 août.


DERNIERE MINUTE DU 21 JUILLET 2022

Dans la nuit du 20 au 21 juillet 2022, les députés ont voté la revalorisation de 4 % des retraites et invalidité et des prestations sociales, dont l'AAH à compter du 1er juillet 2022.


DERNIERE MINUTE DU 7 JUILLET 2022
C'est tout bon pour l'AAH aussi. A la sortie du Conseil des ministres du 7 juillet 2022 dédié au pouvoir d'achat, le gouvernement Borne détaille un arsenal évalué à environ 20 milliards d'euros. Il prévoit, parmi ces mesures d'urgence, la revalorisation des « prestations sociales et familiales » pour faire face à une inflation galopante ; une hausse de 4 % est donc annoncée. Cela concerne l'Allocation adulte handicapé (AAH), Revenu de solidarité active (RSA), Allocation supplémentaire d'invalidité (ASI), Allocation veuvage (AV), Allocation de solidarité spécifique (ASS) pour les chômeurs en fin de droit, prime d'activité, allocations familiales...

DERNIERE MINUTE DU 30 JUIN 2022
Le Gouvernement officialise la revalorisation de 4 % des pensions de retraite et d'invalidité. S'appliquant à compter du 1er juillet, elle sera perçue début août, si tout se passe bien car, faut-il le rappeler, la hausse des pensions en avril 2022 n'avait été effective qu'en juin. Dans tous les cas, elle sera rétroactive. 


DERNIERE MINUTE DU 27 JUIN 2022

Le 26 juin, le texte du projet de loi sur le pouvoir d'achat confirme la proposition du gouvernement de revaloriser de manière anticipée certaines prestations sociales ; cela concernerait, selon le media Les Echos qui a eu accès au document, notamment, l'AAH ainsi que les rentes accident du travail-maladie professionnelle. Elle serait de 4 %. L'AAH atteindrait alors 956 euros. Mais cette hausse ne suffirait pas encore à couvrir l'inflation estimée à plus de 5,5 % en 2022. Ce texte doit être présenté en Conseil des ministres le 7 juillet et débattu à l'Assemblée le 18. Cette mesure prendra effet le 1er juillet, à titre rétroactif (si elle met ensuite du temps à être votée par les députés, les hausses seront recalculées et appliquées en fonction), sans retour en arrière en cas d'inflation plus faible que prévu.

ARTICLE INITIAL DU 14 JUIN 2022
L'AAH va-t-elle augmenter dès le 1er juillet 2022 ? C'est ce qu'envisage le gouvernement pour faire face à une inflation sans précédent en 2022 puisqu'elle a atteint 5,2 % sur un an en mai. Si cette hausse est d'ores-et-déjà confirmée pour les pensions de retraite de base, elle concernerait également certains minimas sociaux : Allocation adulte handicapé (AAH), Revenu de solidarité active (RSA), Allocation supplémentaire d'invalidité (ASI), Allocation veuvage (AV), Allocation de solidarité spécifique (ASS) pour les chômeurs en fin de droit, allocations familiales... « Les APL (aides logement) devraient également être revalorisées par anticipation, mais dans le cadre d'un autre texte à voter cet été, le projet de loi de Finances rectificatives, et pour un montant qui pourrait être 3,5 % - il sera arrêté à la suite de des concertations », précisent Les Echos.

Après les élections

Ces mesures d'urgence de soutien au pouvoir d'achat des ménages étaient évoquées depuis plusieurs semaines. « Sur les minima sociaux, je souhaite pouvoir les revaloriser dès cet été, en même temps que de rendre le système beaucoup plus simple », avait déclaré le candidat Emmanuel Macron le 20 avril, lors de son débat télévisé face à Marine Le Pen. « L'inflation est forte. Il faut répondre sans attendre », a assuré de son côté la Première ministre Elisabeth Borne dès sa prise de fonction. Mais ces mesures doivent encore être entérinées après les élections législatives dans deux textes de loi, dont une loi de finances rectificative pour 2022. Le projet serait présenté en Conseil des ministres le 7 juillet prochain, puis examiné et voté dans la foulée par le Parlement. « Sous réserve que le gouvernement ait la majorité », a quand même tenu à préciser Elisabeth Borne sur France Bleu.

L'AHH à 956 euros ?

Face à cette « urgence sociale », l'association APF France handicap réclamait en mai une « augmentation significative » pour les personnes en situation de handicap « particulièrement impactées », sans oublier les pensions d'invalidité et rentes accidents du travail, et le RSA et l'ASPA (Allocation de solidarité aux personnes âgées) « dont bénéficient également nombre d'entre elles » (article en lien ci-dessous). Quel serait le taux de cette hausse ? Si le chiffre de 4 % est évoqué (comme pour les retraites) par Les Echos, il reste pour le moment à employer au conditionnel. Elle viendrait s'ajouter au 1,8 % d'augmentation de l'AAH du 1er avril 2022, sa date de réévaluation annuelle habituelle. A taux plein pour une personne seule, cette allocation était alors passée à 919,86 euros par mois (article en lien ci-dessous). Avec ce nouveau coup de pouce, elle atteindrait 956 euros, soit un total de près de 6 % sur l'année.

Un chèque alimentaire ponctuel

La Première ministre a par ailleurs annoncé qu'un chèque alimentaire ponctuel sera versé aux familles modestes à la rentrée de septembre, directement sur leur compte en banque, en fonction du nombre d'enfants à charge. Ce serait une déclinaison des aides alimentaires Covid ponctuelles, versées deux fois en 2020 aux parents touchant le RSA et aux moins de 25 ans bénéficiant d'allocations logement (à l'époque 150 euros par foyer, plus 100 euros par enfant). Les bénéficiaires de l'AAH qui répondaient à deux critères (avoir au moins un enfant et toucher l'APL) étaient à l'époque concernés (article en lien ci-dessous). A vérifier...

Et la déconjugalisation de l'AAH ?

Enfin, toujours en matière de pouvoir d'achat des titulaires de l'AAH, Elisabeth Borne a confirmé le 7 juin sur France Bleu que le gouvernement allait bien se pencher sur la question de la déconjugalisation pour les couples, c'est-à-dire le fait de ne plus prendre en compte les revenus du conjoint. « Le président de la République l'a évoqué au cours de la campagne. Donc, on va regarder ce sujet », a-t-elle assuré.

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