A Marseille, cette femme énergique de 60 ans demande régulièrement le départ de la présidence de M. Guérini, mis en examen en septembre 2011 dans une affaire de marchés publics, dont elle fut pourtant la porte-parole pendant la campagne des municipales en 2008. Une mise en examen, notamment pour "association de malfaiteurs", est "très lourd, très grave, très rare pour un élu local", souligne-t-elle, expliquant "avoir perdu confiance", quitte à en subir les "conséquences".
Avançant comme moteur de son engagement à gauche son "combat" pour l'égalité hommes-femmes, "contre les discriminations, contre toutes les intolérances", elle affirme vouloir également "faire entendre la voix du Sud, "J'ai milité dès l'âge de 15 ans, j'ai été élue à 40 et quelques", a-t-elle coutume de rappeler. Même si, son premier mandat obtenu, elle a ensuite fait office de "cumularde".
Conseillère générale du canton des Cinq-Avenues depuis 1998, elle est également conseillère régionale depuis 2010. Elle est aussi députée européenne de 1996 à 2009, dont elle garde le souvenir d'"un mandat très beau et très intéressant, un moment très fort dans ma vie politique".
Après deux échecs aux législatives en 2002 et 2007, elle devait se présenter dans la 5e circonscription en juin face à l'UMP Renaud Muselier, "un vrai challenge", disait-elle encore lundi.
Née le 21 janvier 1952 à Béziers, arrivée très jeune à Marseille, Marie-Arlette Carlotti est titulaire d'un DESS de droit de l'Université d'Aix-Marseille et d'un DESS de gestion des ressources humaines. Elle a fait toute sa carrière professionnelle comme cadre chez Eurocopter.
Mariée, sans enfant, elle se dit passionnée par l'art contemporain, le cinéma et la lecture.
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