Les troubles de l'érection beaucoup plus fréquents qu'on ne le croit

Des sondages ont révélé que 39 % des Français ont occasionnellement des problèmes d'érection, et 11 % au moins une fois sur deux, critère retenu pour définir une impuissance.

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Des sondages ont révélé que 39 % des Français ont occasionnellement des problèmes d'érection, et 11 % au moins une fois sur deux, critère retenu pour définir une impuissance. Cela correspond à environ 2,2 millions de français. Ce chiffre atteint 18 % si l'on inclut les Français présentant un trouble au moins une fois sur quatre rapports.

Ce pourcentage augmente chez les personnes handicapées puisque la majorité des paraplégiques, tétraplégiques, sclérosés en plaques, diabétiques, spina bifida, victimes de la maladie de Parkinson… souffrent de dysfonctionnements sexuels.

Avec l'âge, le débit sanguin dans la verge diminue. L'effet sur l'érection est variable selon les individus. L'effet essentiel du vieillissement est moins l'impuissance que surtout l'augmentation de la durée de la période réfractaire, c'est-à-dire de l'intervalle pour avoir une seconde érection après un premier orgasme.

Quel que soit votre âge ou votre handicap les troubles de l'érection ne sont pas une fatalité. C'est un problème médical connu, dont les causes peuvent être multiples, et qui peut aujourd'hui être pris en charge

Il faut souligner que l'érection, l'orgasme et l'éjaculation sont trois phénomènes qui sont associés lors d'un rapport normal. Mais qui sont en fait tout à fait indépendants. La perte de l'érection ne signifie pas qu'il y a perte de l'orgasme et/ou disparition de l'éjaculation.

Parlez en !

Après un accident, une maladie grave, une intervention chirurgicale, qu'ils soient fréquents ou non, ne laissez plus vos problèmes d'érection affecter votre équilibre et celui de votre couple. Parlez-en à votre partenaire. Parlez-en à un médecin ou au spécialiste qui vous suit, il saura vous apporter des réponses et vous proposer les solutions adaptées à votre cas. Vous avez aussi la possibilité de vous adresser à un sexologue en cabinet ou à l'hôpital. Certain centre hospitalier possèdent un service spécialisé.

Deux sortes d'impuissants
L'impuissant primaire est un sujet qui n'a jamais pu parvenir au coït ; l'impuissant secondaire a pu au moins une fois, pratiquer un rapport sexuel satisfaisant et s'est ensuite trouver en situation d'échec.

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