Stationnement : le meilleur et le pire

Les places bleues sont bien souvent peu respectées par des automobilistes sans scrupule. Et si certains policiers sont décidés à mener une guerre totale à l'incivisme, la loi a des aberrations choquantes.

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Etampes : un commissaire sans pitié

À Etampes, la police n'aura plus aucune indulgence à l'encontre des gens qui ne respectent pas les places pour les handicapés. C'est le message qu'a adressé madame le commissaire de la ville aux automobilistes. Elle a déclaré à notre confrère Le Parisien "Qu'il est vrai que bénéficier de ces places réservées n'est pas un privilège !" Rappelons que peuvent se garer sur ces emplacements les personnes justifiant d'un handicap à plus de 80 %. La loi devrait bientôt élargir l'autorisation de stationner aux automobilistes munis d'une carte «orange», signifiant une station debout pénible cf. article Poissy). Quant aux autres conducteurs, il leur en coûtera 35 € (230 F). Une amende qui ne bénéficiera pas d'une prochaine amnistie.

Poissy : pas assez handicapé !

À Poissy, c'est un retraité, Claude Macé, qui proteste. Cet invalide de guerre âgé de 73 ans s'est vu infliger une amende de 35€ pour avoir garé son véhicule sur une place réservée aux personnes handicapées. Titulaire d'une carte d'invalidité à 75% attestant d'une station debout pénible, il n'avait en effet, au regard de la loi actuelle, aucun droit à user de cet emplacement. Ce que lui ont fait remarquer les services de police de la ville et la mairie en refusant de retirer son PV. La lettre qu'il a envoyé à Nicolas Sarkozy, ministre de l'intérieur, est pour l'instant restée sans réponse…

L'incivisme bat son plein

L'utilisation indue des places réservées est toujours une habitude ancrée dans la tête des automobilistes qui considèrent qu'une place libre ne doit pas le rester (sauf les places réservées à la Police, on se demande pourquoi ?). La police, loin de s'inquiéter des contrevenants sur ce genre de place préfère la tourner des stationnements traditionnelles et ne manque pas à l'occasion de verbaliser les personnes munies d'un GIC garées de manière hasardeuse. La majorité des Maires ne donnent pas de directives car comme tout le mode le sait, on en voit pas tant de handicapé que ça dans les rues ! (NDLR)

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