La réforme de la loi d'orientation de 1975... Partie 4

• Par
Lire la partie précédente : http://www.handica.com/acces_themes/article.php?cat=17.0.0.0&art=1025 [BB]Que dit l'UNAPEI ?[EB] [BI]"Telle qu'envisagée, la prestation de compensation consisterait essentiellement en une solvabilisation des personnes handicapées, afin de leur donner accès à des aides humaines et à des aides techniques. Ainsi définie, la compensation ne répondrait que très imparfaitement aux besoins des personnes handicapées mentales. Pour sa part, l'UNAPEI estime que la compensation ne saurait se résumer dans l'octroi d'allocations, quelque soit le montant de celles-ci. La compensation doit, pour l'UNAPEI, être entendue comme l'ensemble des prestations, soit financières, soit matérielles (accueil en établissement, accompagnement médico-social), permettant à la personne handicapée mentale de vivre dans toute la mesure du possible avec et parmi les autres, et déterminées après une évaluation précise de la situation de la personne. Dans le cas des handicaps complexes de grande dépendance, la charge incombant aux aidants naturels au préjudice de leur vie sociale et professionnelle doit être reconnue et prise en compte dans la compensation et le calcul de leurs retraites. De la même manière, l'UNAPEI considère que la notion de libre choix de vie est d'une portée relative s'agissant des personnes handicapées mentales. Pour l'UNAPEI, la compensation doit être : • Humaine, • Financière, • Juridique, • Technique. Ces quatre formes de compensation ont vocation à se compléter et se combiner sans s'exclure mutuellement. Elles sont nécessairement adaptées à chaque individu et donc évolutives et en général durables, la déficience étant irréversible. Pour la détermination et la mise en œuvre de ces moyens divers de compensation, quelle que soit la forme de compensation envisagée, il est absolument primordial d'associer la personne concernée et/ou son représentant légal ou sa famille. La compensation est nécessairement individualisée et doit être assurée tant en milieu ordinaire que spécialisé. Elle nécessite une évaluation préalable des besoins de la personne handicapée, menée par une instance indépendante des financeurs et au moyen d'outils permettant d'évaluer avec précision le degré d'autonomie de la personne concernée".[EI] Suite et fin de l'article : http://www.handica.com/acces_themes/article.php?cat=17.0.0.0&art=1028
Partager sur :
  • LinkedIn
  • Twitter
  • Facebook

Thèmes :