Pour une société de la nouvelle chance

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[BC][EC]Présidé par Luc Ferry et créé par un décret du 9 juillet 2004 sur le modèle du Conseil d'analyse économique (CAE), le Conseil d'analyse de la société a pour mission « d'éclairer les choix politiques du gouvernement par l'analyse et la confrontation des points de vue, lorsque les décisions à prendre présentent des enjeux liés à des faits de société » (art. I). Il est donc composé de personnalités de tous horizons, « choisies en fonction de leur compétence » (art. II). Il a remis son premier rapport au Premier ministre le 21 septembre dernier. [BC][EC]Jean-Pierre Raffarin, alors Premier ministre, avait demandé aux membres du CAS de réfléchir à deux thèmes : les modèles d'intégration – avec en arrière fond, l'opposition toujours visible entre la tradition républicaine française et la logique des communautarismes anglo-saxons – et les orientations qui permettraient d'offrir, à ceux de nos concitoyens qui ont connu l'épreuve de l'exclusion sous quelque forme que ce soit, une « nouvelle chance », de nouvelles occasions de reprendre pied et de repartir sur des bases mieux assurées. [BC][EC]Ce premier rapport se clôt sur une liste de propositions, volontairement restreinte mais ambitieuse. Parmi celles-ci on relève développement de l'usage des statistiques concernant la « diversité visible » dans l'entreprise, pour lutter plus efficacement contre les discriminations dont sont victimes ces « minorités visibles » , démocratisation de l'accès aux grandes Ecoles et généralisation des expériences en cours à l'ESSEC et Sciences Po, extension de ce type de démarche vers l'amont, au collège, aménagement des concours, création d'un « chèque de formation tout au long de la vie » permettant de rebondir après un échec dans sa formation initiale. [BC][EC]Le CAS publiera régulièrement des notes d'étape ou de problématique sur des sujets de société. Le rapport « Pour une société de la nouvelle chance. Une approche républicaine de la discrimination positive » est publié aux éditions de La Documentation française - 326 pages, 18 euros.
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