La politique de compensation du handicap - 4 ème Partie

Synthèse du rapport sénatorial n°369, rapport d'information fait au nom de la Commission des Affaires Sociales par Monsieur Paul BLANC

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Lire la partie précédente (partie 3): http://www.handica.com/acces_themes/article.php?cat=1.0.0.0&art=695 [B2]Refonder les politiques d'intégration sur une approche globale du handicap[E2] [BB]Garantir l'accessibilité des bâtiments et des transports [EB] Cela est considéré comme un préalable indispensable à l'intégration sous toutes ses formes. Une politique plus volontariste en ce sens est nécessaire en posant une obligation d'accessibilité du cadre bâti réellement contrôlée et sanctionnée et en adaptant nos transports à tous. [BB]Faire du droit à l'éducation des enfants et adolescents handicapés une obligation nationale[EB] Bien que la loi du 30 juin 75 ait consacré ce droit à l'éducation en fixant comme objectif prioritaire l'intégration en milieu ordinaire, cette démarche intégrative n'en est aujourd'hui qu'à ses balbutiements. La diversité des situations possibles (en éducation ordinaire ou spéciale, avec ou sans soutien, selon des modalités d'accueil variés, etc.), qui aurait dû permettre des processus dynamiques de passage d'une structure à une autre, conduit en fait plutôt à figer les situations en multipliant les cloisonnements. Par ailleurs, le rôle d'orientation des CDES laisse à désirer, notamment parce que les familles sont exclues du processus décisionnel. Il s'avère aussi que les moyens mobilisés sont insuffisants (le développement des solutions d'intégration scolaire est trop lent pour faire face à la raréfaction des places en établissements spécialisés) et inadaptés (manque d'enseignants spécialisés, insuffisance des aides à l'accompagnement, des auxiliaires d'intégration scolaire et des aides éducateurs). En bref, le constat est posé d'une inadaptation persistante du système éducatif dans l'accueil des jeunes handicapés. Aussi, l'accès à l'éducation doit passer par une profonde adaptation de l'école et par une amélioration des conditions de scolarisation en établissement. Les propositions suivantes sont faites concernant l'école :  le développement des classes d'intégration collectives (CLIS / Classes d'Intégration Scolaire et UPI / Unités Pédagogiques d'Intégration) ;  une augmentation du nombre de postes d'enseignants spécialisés ;  un renfort de la formation initiale et continue des enseignants concernant le handicap ;  une meilleure prise en charge financière par l'Etat des auxiliaires d'intégration scolaire ;  un encouragement des différents modes d'enseignement adapté. Les propositions suivantes sont faites concernant l'éducation spéciale :  mettre fin aux cas de non scolarisation (abandonner la notion "d'obligation éducative" au profit de la notion "d'obligation scolaire") ;  rapprocher l'éducation spéciale de l'école ordinaire (temps partagé, échanges ponctuels ou réguliers, délocalisation de classes) en favorisant la conclusion de conventions. Lire la suite de l'article (partie 5): http://www.handica.com/acces_themes/article.php?cat=1.0.0.0&art=697
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