Virus Zika : menace sur les Jeux paralympiques de Rio ?

Selon la présidente du Brésil, l'épidémie de Zika, soupçonnée de causer des malformations congénitales, "ne compromet pas" la tenue des JO de Rio. 220 000 militaires sont à pied d'œuvre pour informer la population.

• Par
Illustration article Virus Zika : menace sur les Jeux paralympiques de Rio ?

La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a assuré le 13 février 2016 que l'épidémie de Zika, qui touche son pays, ne compromettrait pas l'organisation des Jeux olympiques de Rio en août prochain, et par la même celle des paralympiques du 7 au 18 septembre, et a appelé les Brésiliens à lutter contre les moustiques qui transmettent le virus.

Des malformations congénitales

"Cette situation ne compromet pas les Jeux olympiques", a déclaré à la presse Mme Rousseff au cours d'une visite dans un quartier de Rio dans le cadre d'une campagne de sensibilisation contre le Zika, soupçonné de causer des malformations congénitales. Mme Rousseff a reconnu que "la contamination par le moustique est très dangereuse pour les femmes enceintes", car elle est soupçonnée de pouvoir provoquer la microcéphalie du foetus (réduction du périmètre crânien, néfaste au développement intellectuel). Mais, a-t-elle ajouté, "nous sommes sûrs que lorsque les JO démarreront, nous aurons enregistré un succès considérable dans l'éradication des moustiques".

 La guerre dépend de nous

Quelque 220 000 militaires ont entamé le jour même une vaste opération porte à porte pour visiter trois millions de foyers brésiliens et informer le public des moyens de lutter contre les moustiques qui transmettent le virus, notamment en détruisant leurs sites de reproduction. Mme Rousseff a elle-même participé à cette opération dans un quartier de Rio, en compagnie du maire de la ville, Eduardo Paes. Le combat contre les moustiques qui transmettent le Zika a été érigé en priorité par son gouvernement. "La guerre dépend de nous", a déclaré Mme Rousseff en exhortant les 204 millions de Brésiliens à y participer.

Selon les dernières données communiquées par le ministère brésilien de la Santé, le pays a enregistré entre octobre et février 462 cas de microcéphalie confirmée, contre une moyenne annuelle de 150, tandis que 3 852 autres cas sont considérés comme suspects. Le virus est aussi associé au syndrome de Guillain-Barré, maladie neurologique qui peut entraîner une paralysie irréversible ou la mort.

Partager sur :
  • LinkedIn
  • Twitter
  • Facebook
« Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© (2024) Agence France-Presse.Toutes les informations reproduites sur cette page sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations ».
Commentaires0 Réagissez à cet article

Thèmes :

Rappel :

  • Merci de bien vouloir éviter les messages diffamatoires, insultants, tendancieux...
  • Pour les questions personnelles générales, prenez contact avec nos assistants
  • Avant d'être affiché, votre message devra être validé via un mail que vous recevrez.