Maladies neuromusculaires : un nouveau pôle d'excellence !

Un pôle d'excellence sur les maladies neuromusculaires ouvrira en Auvergne-Rhône-Alpes avant l'été 2016. Ce sera l'un des réseaux les plus importants en Europe pour ce type de pathologies qui englobent près de 200 maladies rares.

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La recherche sur les maladies neuromusculaires veut gagner en visibilité en Auvergne-Rhône-Alpes, avec la création d'ici l'été 2016 d'un pôle d'excellence baptisé Alliance MyoNeurALP. L'annonce en a été faite le 14 mars 2016, à l'occasion de l'ouverture à Lyon du 5e Congrès international de myologie, organisé du 14 au 18 mars à l'initiative de l'Association française contre les myopathies (AFM-Téléthon) qui, durant une semaine, réunit plus de 800 experts mondiaux du muscle et de ses maladies.

L'un des réseaux les plus importants en Europe

"Le projet Alliance MyoNeurALP va intégrer toute la recherche de la région Auvergne-Rhône-Alpes sur les maladies neuromusculaires ainsi que les CHU de Grenoble, Lyon, Clermont-Ferrand et Saint-Etienne", a expliqué en marge du congrès le Professeur Laurent Schaeffer, directeur de l'Institut NeuroMyoGène (INMG), catalyseur du projet. "Depuis 2010, on a instauré en Rhône-Alpes des rencontres regroupant tous les cliniciens et chercheurs" de ces quatre villes, a-t-il noté. "L'idée est de formaliser quelque chose qui existe déjà et de proposer à l'AFM un réseau intégrant la recherche fondamentale, la recherche appliquée et la (recherche) clinique pour créer quelque chose de visible au-delà de la région, a ajouté le professeur, selon lequel ce sera "l'un des réseaux les plus importants en Europe pour ces types de pathologies".

Près de 200 maladies rares

Selon le Pr Schaeffer, "le système neuromusculaire est touché par près de 200 maladies rares (...) et il est clairement démontré qu'il joue un rôle clé quand on parle d'espérance de vie, de qualité de vie au cours du vieillissement, de risque de maladies cardio-vasculaires, de neurodégénérescence". Créé début janvier 2016, l'INMG vise à "comprendre les maladies neuromusculaires, identifier de nouvelles cibles thérapeutiques afin de faire émerger de nouvelles stratégies thérapeutiques et de nouveaux traitements". En partenariat avec l'AFM, l'INMG compte 170 personnes, recrutées par un jury international et en emploiera à terme 250.

© Minerva Studio/Fotolia

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