Maroc,les associations de personnes handicapées manifestent

Plusieurs centaines de personnes, représentant 80 associations marocaines, ont manifesté dimanche devant le Parlement à Rabat pour dénoncer la "marginalisation" de 347 000 citoyens atteints de déficit mental.

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Plusieurs centaines de personnes, représentant 80 associations marocaines, ont manifesté dimanche devant le Parlement à Rabat pour dénoncer la "marginalisation" de 347 000 citoyens atteints de déficit mental.
« Tous concernés », « Pour le droit à la scolarité et à la santé », ont brandi les manifestants, dont de nombreux enfants atteints de déficit mental.
Le Maroc, pays de près de 35 millions d'habitants, compte « plus de 347 000 personnes souffrant d'un handicap mental » soit 23% sur le total des 1,5 millions de handicapés que compte le royaume, a déclaré à l'AFP Sabah Zemmama, présidente de « l'Union nationale des associations œuvrant dans le domaine du handicap mental » (Unahm).
« Seules 10 000 de ces personnes » sont prises en charge, a regretté Mme Zemmama, soulignant que la moitié d'entre elles sont accueillies par des associations réclamant plus d'aides pour fournir les prestations de « soins, d'éducation et de formation » aux enfants en priorité.
Dans un pays ou le salaire minimum ne dépasse pas les 270 euros, cette prise en charge coûte cher, entre « 3 000 et 4 000 dirhams » (250 à 350 euros) par mois, selon la même source.
 Le ministère de la Solidarité, conduit par l'islamiste et ancienne militante associative Bassima Hakkaoui, a salué dans un communiqué le « rôle actif » et les « efforts » de ces associations.
Le texte affirme que les aides destinées aux ONG œuvrant pour scolarisation des enfants souffrant de ce handicap représentaient déjà « 37% du montant global de subventions destinées à la société civile ».
« Ces aides ont même augmenté de 47% entre 2008 et 2014 », a ajouté à l'AFP une source au ministère de la solidarité.
Les associations ne décolèrent pas pour autant, réclamant un « dialogue avec l'État » et « la mise en œuvre de la Constitution » qui garantie le « droit à la santé », a dit à l'AFP le président des parents et amis des enfants déficients mentaux, Ali Redouane.

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