Des Français renoncent aux soins... pour leurs loisirs !

Un Français sur 5 prêt à renoncer aux soins pour partir en vacances ! Certains de nos concitoyens, face au déremboursement des médicaments et à l'augmentation des soins, privilégient leur bien-être, au détriment de leur santé !

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C'est ce qui ressort d'une enquête Macif (réalisée par OpinionWay en novembre 2012 auprès d'un échantillon de 1 039 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus) destinée à appréhender les comportements des Français en matière de santé.

Des arbitrages difficiles


Dans le contexte économique actuel, toute dépense de santé imprévue pose un vrai problème de financement, et les arbitrages deviennent parfois difficiles. Ainsi, par exemple, plus d'un Français sur deux serait prêt à contracter un crédit pour financer des dépenses de santé imprévues. Confrontés à des choix entre dépenses de santé et de la vie quotidienne, il est intéressant de noter que 18% d'entre eux sont prêts à renoncer aux soins pour partir en vacances et 15% pour maintenir leur budget loisirs. Un sur dix fait même passer le shopping et les soldes avant sa santé ! Sur des postes plus engageants, les arbitrages en défaveur des soins prennent plus d'importance encore : 40% déclarent préférer renoncer aux soins plutôt qu'aux activités extra-scolaires de leurs enfants, et 35% aux dépenses liées à leur alimentation.

Solutions pour limiter les dépenses de santé ?


En revanche, le recours à de saines habitudes fait l'unanimité. Près de neuf sur dix se disent prêts à faire plus attention à leur mode de vie (arrêt du tabac, sport, hygiène ...) pour éviter de recourir aux soins. Mais cette responsabilisation a ses limites. Ainsi, un Français sur quatre serait prêt à recourir au tourisme médical pour se soigner moins cher et plus d'un sur trois à acheter moins cher sur Internet des médicaments, des lunettes ou lentilles de contact...

Mutuelle : confiance de mise


En matière de complémentaire santé, les Français plébiscitent un accompagnement personnalisé et une solidarité accrue envers les personnes fragilisées : 66% accepteraient de payer un peu plus cher une complémentaire qui intégrerait un « coup dur » comme une période de chômage, et
53% pour que les personnes fragilisées bénéficient de tarifs adaptés. Enfin, 80% des Français disent faire confiance à un assureur mutualiste plutôt qu'à un assureur (16%) ou une banque.

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