Marseille, 23 fév (AFP)
La direction de la Caisse d'Epargne a expliqué les faits, révélés par La Provence, par des raisons de sécurité.
Jean-Manuel Gonzales, entrepreneur en travaux publics, s'était présenté le 13 février à la Caisse d'Epargne de Berre l'Etang pour effectuer diverses opérations dans cette agence où il a ses comptes depuis trois ans et où il touche sa pension d'invalidité, a-t-il précisé.
Alors qu'il se trouvait dans le sas, une alarme a sonné, le détecteur de métaux ayant été déclenché par les pièces métalliques du fauteuil. "On m'a fait ressortir et on n'a pas consenti à ce que j'entre, malgré l'intervention de mon avocat", a expliqué M. Gonzales. Il dit avoir présenté au responsable de l'agence, sorti pour lui parler, deux chéquiers à son nom, avec son adresse.
"Ma future belle-fille qui m'accompagnait, a pu entrer dans l'agence et faire les opérations à ma place", a-t-il ajouté, précisant qu'il avait attendu dehors dans le froid. Il a ensuite porté plainte au commissariat de Marignane.
La direction de la Caisse d'Epargne de Provence-Alpes-Corse, à Marseille, a invoqué des "contraintes de sécurité" observées dans l'intérêt des clients et du personnel, "dans une agence très difficile d'une zone sensible".
Paule Touitou, du service de communication, a souligné que le client refoulé n'était connu par aucune des personnes présentes à l'agence et que d'autres banques avaient été victimes de braquages par de faux handicapés ayant dissimulé des armes.
"On n'a fait que se conformer à des consignes de sécurité", a indiqué à l'AFP Mme Touitou, parlant d'"un mauvais concours de circonstances qui survient très rarement". Elle a affirmé que M. Gonzales pourrait dorénavant effectuer ses opérations normalement à l'agence de Berre l'Etang.
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