Marie-Anne Montchamp entend les inquiétudes des entrepreneurs

• Par
PARIS, 3 mai (AFP) - La secrétaire d'Etat aux personnes handicapées Marie-Anne Montchamp a indiqué lundi qu'elle voulait "répondre aux inquiétudes" des entreprises concernant le volet emploi de la loi handicap, qui doit être examinée par le Parlement "fin mai, début juin". En présence du président du Medef Ernest-Antoine Seillière, Mme Montchamp a proposé "la mise en place dans les jours qui viennent d'un groupe de travail" pour "ajuster au mieux le dispositif qui sera en vigueur à partir du 1er janvier 2005". Ce groupe de travail réunira "les entreprises, les syndicats, l'Agefiph (fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées) et ses partenaires, associations représentatives des personnes handicapées et administrations", a-t-elle ajouté. Mme Montchamp et M. Seillière participaient à la remise de "trophées de l'insertion" distinguant des entreprises pour leur action en faveur du travail des personnes handicapées. Une loi de 1987 oblige les entreprises privées de plus de 20 salariés et le secteur public à employer au moins 6% de personnes handicapées. Présenté en janvier, le projet de loi "pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées" prévoit notamment une contribution majorée des employeurs qui ne respecteraient pas ce quota. "Je veux répondre aux sujets d'inquiétudes que sont par exemple le nouveau mode de calcul du taux d'emplois (...) ou la suppression de la liste des emplois exclus (ndlr: non accessibles aux personnes handicapées)", a précisé Mme Montchamp. Selon Mme Montchamp, le président du Medef a accepté "l'idée de lancer une grande campagne de sensibilisation" sur l'emploi des personnes handicapées, à partir de ses relais territoriaux. st/ed/bma [BI]«Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© (2003) Agence France-Press.Toutes les informations reproduites sur cette page sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.»[EI]
Partager sur :
  • LinkedIn
  • Twitter
  • Facebook

Thèmes :