"Opposer personnes employables et inemployables, c'est faire des catégories là où le handicap et la maladie n'en font pas", a déclaré ce collectif dans un communiqué.
Il a ajouté que "répondre employabilité à des personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler, c'est méconnaître leur légitime revendication à pouvoir vivre dignement".
Les associations réclament un "revenu d'existence décent" pour les personnes handicapées qui ne peuvent pas travailler, au moins égal au Smic, le montant maximum de l'allocation adulte handicapé (AAH) s'élevant à 612 euros mensuels pour une personne seule.
"Pour les centaines de milliers de personnes vivant sous le seuil de pauvreté parce qu'elles ne peuvent pas ou plus travailler en raison de leur handicap ou de leur maladie, la recette magique de l'emploi ne fonctionne pas et les formules incantatoires sont le signe d'un inadmissible immobilisme", a estimé ce collectif.
Le gouvernement veut réformer l'AAH pour que cette garantie de ressources devienne "un tremplin vers l'emploi".
Membre du collectif, l'Association des paralysés de France a estimé dans un communiqué que M. Sarkozy a fait preuve lors de la Conférence de "condescendance et vacuité", n'annonçant "aucune mesure concrète" sur la vie à domicile, la scolarisation et l'accessibilité.
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