« Madame, monsieur vous avez pris place à bord d'un train hors normes à destination de L'Arche. » C'est par ces mots que débute la vidéo. La suite, on adore… Un flashmob atypique au cœur de la gare Saint-Charles, à Marseille. C'était le 30 juin 2014, à l'initiative de L'Arche. Des personnes handicapées mentales, ou pas, se sont donné rendez-vous pour danser, ensemble ! Le geste est parfois imprécis mais l'enthousiasme immense et les sourires sur toutes les lèvres. Une folle aventure, une très belle aventure, en partenariat avec Gares&Connexions. Cette chorégraphie magique s'achève par ces mots : « Nous espérons que vous avez effectué un incroyable voyage. L'Arche vous invite à le poursuivre en étant vous-même ! ».
50 ans d'histoire
Car l'aventure continue en cette année 2014 qui fête le cinquantenaire de l'association. Tout a commencé en 1964 lorsque Jean Vanier décide de s'installer avec deux compagnons handicapés mentaux dans une petite maison près de Compiègne. Ils appellent leur nouveau foyer « L'Arche ». Jean poursuit son engagement en créant une association qui a pour mission de créer des lieux où vivent et travaillent ensemble des personnes en situation de handicap mental et celles et ceux qui les accompagnent (salariés ou volontaires). L'Arche est aujourd'hui présente dans le monde entier, avec 146 communautés, dans 36 pays. En France, ses 32 communautés accueillent plus de 1 200 personnes handicapées et chaque année près de 300 volontaires de service civique s'engagent dans cette vie partagée.
Une grande fête le 27 septembre à Paris
Pour célébrer ce jubilé, tout au long de l'année 2014, L'Arche était à la fête. Son apothéose est prévue le 27 septembre 2014, à Paris. Après une longue marche festive et participative (13h30 - 15h), c'est sur la place de la République que sera fêté ce bel anniversaire (bal musette) en présence du chanteur Grégoire, de Philippe Pozzo di Borgo qui a inspiré le film « Intouchables, de la Chorale de la rue et, bien sûr, de Jean Vanier et de représentants des communautés du monde entier. Tous souhaitent ainsi honorer les personnes handicapées mentales et l'importance de leur contribution à la construction d'une société plus humaine et plus fraternelle.