#Jaipasecole : parents d'enfants handicapés, témoignez!

Le droit à l'éducation pour tous n'est pas respecté en 2024. 4h de classe par semaine, manque d'AESH, absence totale de scolarisation... Les témoignages de parents d'enfants handicapés démunis continuent d'affluer. Déposez le vôtre sur marentree.org.

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Un élève tient une feuille blanche avec l’inscription #Jaipasecole.

Solution à temps partiel, inadaptée ou absence totale de scolarisation... « Vous vivez le parcours du combattant pour faire respecter les droits de votre enfant en situation de handicap ? Faites-le savoir ! » Pour la sixième année consécutive, l'Unapei lance l'opération #Jaipasecole et incite les parents à témoigner sur la plateforme marentree.org.

« Les appels à l'aide continuent »

« Chaque année, nous espérons ne recevoir aucun témoignage. Que chaque enfant ait une solution de scolarisation qui réponde à ses besoins, aux retentissements de son handicap. Malheureusement, les appels à l'aide continuent », déplore Luc Gateau, président de l'Unapei. Des enfants « tristes », « déprimés », des parents « démunis », « délaissés »... Un an après la condamnation de la France par le Conseil de l'Europe pour violation des droits des personnes en situation de handicap et de leur famille, « rien n'a changé », constate ce mouvement citoyen qui milite pour les droits des personnes avec un handicap intellectuel et cognitif.

4h de cours par semaine

Baptiste, 14 ans, avec des troubles du spectre autistique, n'a cours que quatre heures par semaine. Ary, 3 ans, autiste non verbal, « passe ses journées tout seul dans le hall avec son accompagnant ou dans une pièce à part ». Certains élèves sont également privés de services essentiels comme la cantine ou les sorties scolaires, « mettant leurs parents dans une situation difficile entre vie professionnelle, familiale et sociale ».

Des parents contraints de démissionner

Après avoir été victime de violence de la part de son AESH, Aristide, 15 ans, a été prié de changer d'établissement à la fin de sa quatrième Ulis (Unité localisée pour l'inclusion scolaire). Depuis, il est invité à rester chez lui. « La direction académique du Rhône estime que c'est la bonne réponse pour 'le bien-être de l'enfant' », s'indigne son père, qui a été contraint de démissionner pour s'occuper de lui. « Combien de parents épuisés devront encore témoigner avant que l'Ecole puisse enfin prendre en considération tous les élèves ? », s'impatiente Luc Gateau.

© Unapei

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"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Cassandre Rogeret, journaliste Handicap.fr"
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