En mai, fais ce qu'il te plait. Et a fortiori des activités de plein air. Après la Seine-Saint-Denis qui réunissait 5 000 sportifs handi et valides du 14 au 18 mai lors de l'Intégrathlon (article en lien ci-dessous), c'est au tour des Yvelines de mettre la pratique sportive pour tous à l'honneur. De ce côté-ci de l'Ile-de-France, ce rendez-vous a pris le nom d'« Olympiades du Vivre ensemble ». Elles sont organisées par l'association éponyme au sein du complexe sportif de Montbauron de Versailles le 24 mai 2014, de 9h à 17h. Déjà 500 inscrits, pratiquants en situation de handicap ou valides, venant de tous les départements franciliens. Mais les inscriptions sont encore ouvertes. Plus de 1 000 participants sont attendus pour cette 5ème édition.
Un super programme
Une riche palette de sports et d'activités sera proposée : rugby, foot, cécifoot, escalade, piscine, parcours gymnique, tennis de table, basket, équithérapie… Quelques singularités aussi comme une course en joëlette (fauteuil muni d'une roue unique manipulée par deux coureurs valides) et d'autres nouveautés telles que le showdown, ping-pong adapté aux malvoyants.
Parrain, Yoann Quilliou, espoir en tennis handisport
Pour assurer la promotion de l'évènement, quelques champions handisport aussi. Une belle affiche sur laquelle s'inscrit le nom de son parrain, Yoann Quilliou, grand espoir du tennis en fauteuil (amputation fémorale à la suite d'un cancer des os), qui vise les Jeux paralympiques de Rio en 2016. Il viendra susurrer sa devise : « L'espoir fait vivre et quand on veut on peut ! »
Marraine, Nantenin Keïta, championne du monde en athlétisme
Pour assurer la parité, il fallait aussi une marraine. C'est l'athlète Nantenin Keïta, championne du monde du 400m en 2006, médaillée de bronze sur 400m lors des Jeux paralympiques de 2008 et sur le 100m des Jeux de Londres en 2012. Faisant fi de sa malvoyance, elle ne s'entraîne qu'avec des valides.
Des reporters en situation de handicap
Pour couvrir cet évènement, 15 reporters, tous en situation de handicap. Ils se glisseront derrière la caméra grâce au soutien de l'association Jaris (lien ci-dessous) qui a pour objectif de permettre à des Franciliens handicapés âgés de 18 à 45 ans de s'insérer dans le milieu professionnel grâce à des formations sur les technologies de l'information et de la communication (outils numériques de l'audiovisuel, du multimédia et du journalisme). Avec pour ambition de « Cultiver sa différence », une équipe braquera donc sa caméra sur ces Olympiades.
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