Mobilité réduite:Développer l'usage des scooters et segway ?

La ministre déléguée aux Personnes âgées Michèle Delaunay a annoncé mardi qu'elle voulait donner un statut juridique aux véhicules électriques destinés aux personnes âgées à mobilité réduite, afin d'en développer l'utilisation.

• Par

Lyon,

"Il y a actuellement des véhicules dont la loi méconnait l'existence, alors qu'ils sont très commodes et peuvent apporter une solution aux âgés qui veulent rester mobiles. On ne sait pas par exemple s'ils doivent rouler sur le trottoir ou la chaussée", a expliqué la ministre lors d'un déplacement à Lyon consacré à la prévention routière.

"Je reçois de nombreux courriers d'entrepreneurs qui réfléchissent à de tels projets. Or, ces véhicules n'ont aujourd'hui aucune reconnaissance dans le code de la route, ce qui freine leur développement", a-t-elle ajouté.

Plus de 60.000 Segway sont commercialisés au Royaume-Uni, contre seulement 3.000 en France, a-t-on souligné dans l'entourage de la ministre, qui évoque aussi le cas des scooters électriques à une ou deux places.

Mme Delaunay a proposé à son homologue des Transports Frédéric Cuvillier d'aborder la question au sein du Comité de pilotage du plan de développement des modes actifs (piétons et vélos) dont l'un des axes majeurs de réflexion est le partage de la voirie entre usagers.

"Nous travaillons à ce que nous appelons la +silver mobilité+, la mobilité pour les âgés. Cela passe par des mesures de prévention routière, un meilleur accès aux transports publics, mais aussi par des véhicules innovants, plus petits, très mobiles, qui n'ont pas besoin d'aller très vite" et dont l'usage doit être réglementé, a insisté la ministre.

Partager sur :
  • LinkedIn
  • Twitter
  • Facebook
« Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© (2024) Agence France-Presse.Toutes les informations reproduites sur cette page sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations ».
Commentaires3 Réagissez à cet article

Thèmes :

 
3 commentaires

Rappel :

  • Merci de bien vouloir éviter les messages diffamatoires, insultants, tendancieux...
  • Pour les questions personnelles générales, prenez contact avec nos assistants
  • Avant d'être affiché, votre message devra être validé via un mail que vous recevrez.