Le 3e plan n'avait pas établi « un cadre solide d'action concernant les adultes et les familles », soulignait un rapport de l'Igas remis au gouvernement en mai 2017 (article en lien ci-dessous). Il révélait des lacunes : manque de places, diagnostic tardif, rôle mal pensé des familles, délais considérables... Comment, face à ce constat, contribuer à améliorer la qualité de vie des adultes avec autisme ?
Des bonnes pratiques
En interrogeant les principaux concernés ! Les organismes, associations ou institutions impliqués dans leur accompagnement sont donc invités à participer à une consultation publique. Ils peuvent donner leur avis sur une version préliminaire des recommandations de bonnes pratiques qui, dans le cadre du Plan autisme 2013-2017, sont en cours d'élaboration par l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) et la Haute Autorité de santé (HAS). Elle a été rédigée par différents groupes de travail constitués d'usagers et de professionnels.
Vers une meilleure prise en charge ?
L'objectif de ces recommandations est d'améliorer la qualité des interventions tant sanitaires que médico-sociales auprès des adultes autistes pour favoriser une plus grande inclusion sociale. Différents sujets sont abordés, notamment : le passage de l'adolescence à l'âge adulte, la participation de l'adulte autiste aux décisions qui le concernent et à la vie sociale, les interventions à mener sur l'environnement de la personne (accompagnement de la famille et des professionnels, aménagement de l'habitat et du cadre de vie), l'accompagnement de la personne et l'évaluation des effets attendus. Mais également le parcours de santé (accès aux soins somatiques et psychiatriques et transitions en cas d'hospitalisation), la prévention et la gestion des comportements-problèmes ou encore le vieillissement.
Comment donner son avis ?
Du 19 juin au 31 juillet 2017, la version préliminaire des recommandations est consultable sur les sites internet de l'Anesm et de la HAS, ainsi que le questionnaire (en lien ci-dessous). Un seul avis par organisme, association ou institution sera pris en compte. Les particuliers ne peuvent pas répondre à titre individuel et sont donc invités à se rapprocher de leurs organisations associatives ou professionnelles. Tous les propositions recueillies seront publiées et serviront à enrichir et finaliser ces recommandations. En vue d'un 4e plan autisme annoncé avant la fin 2017 par le secrétariat d'État au handicap (article en lien ci-dessous) ?
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