DERNIERE MINUTE DU 26 MAI 2023
La Food and drug administration (FDA), institution américaine chargée de la surveillance des denrées alimentaires et des médicaments, a donné son autorisation à Neuralink pour mettre en place un essai clinique sur l'homme, a annoncé l'entreprise d'Elon Musk sur Twitter. « Une première étape importante qui permettra un jour à notre technologie d'aider de nombreuses personnes », assure l'entreprise. En attendant, une autre prouesse a été dévoilée en mai 2023. Paraplégique depuis une douzaine d'années, Gert-Jan Oskam, un Néerlandais de 40 ans, n'a plus qu'à penser à marcher pour faire un pas. Cette prouesse rendue possible grâce au couplage de deux technologies implantées dans le cerveau et la moelle épinière (Lire : Paralysé, un Néerlandais remarche grâce à la pensée!). Une « première mondiale » !
DERNIERE MINUTE DU 2 DECEMBRE 2022
L'Homme sera-t-il bientôt capable de contrôler les ordinateurs par la pensée ? « D'ici six mois », promet Elon Musk, PDG de Tesla, SpaceX et Neuralink. Le 30 novembre 2022, l'entrepreneur fantasque a déclaré, lors d'une conférence annuelle, que sa startup Neuralink serait en mesure d'implanter sa première puce connectée dans le cerveau d'un humain en juin 2023. « Le calendrier dépend du processus d'approbation de la FDA (ndlr : Food and drug administration », précise-t-il sur Twitter, après avoir remis tous les documents nécessaires à cette agence chargée de la santé publique aux Etats-Unis. Effet d'annonce ou annonce (non) suivi d'effet ? Mieux vaut rester prudent...
Prototypes implantés dans le cerveau d'animaux
En juillet 2019, Elon Musk avait déclaré que les premiers tests seraient effectués sur des humains en 2020. Deux ans plus tard, les prototypes ont été implantés dans le crâne d'animaux : un cochon et des singes. Cet implant cérébral de la taille d'une « petite pièce de monnaie » permettrait ainsi aux primates de jouer à des jeux vidéo et de taper à l'ordinateur, simplement via un mouvement oculaire.
Cette conférence était également l'occasion de faire le point sur les dernières avancées de Neuralink dans la confection du robot-chirurgien mais aussi d'autres implants, à placer dans les yeux ou la moelle épinière afin de recouvrer la vue ou une certaine mobilité. Affaire à suivre...
ARTICLE INITIAL DU 2 SEPTEMBRE 2020
Un pas de plus vers les interfaces homme-machine ? Elon Musk, via sa startup américaine Neuralink, a implanté une puce connectée dans le cerveau d'un cochon cobaye nommé Gertrude. Un prototype en vue de fabriquer celle qui permettra de redonner la parole et la mobilité aux personnes paralysées.
Une pièce de monnaie dans le cerveau
Alors que Gertrude fait les 400 pas sur un tapis roulant, le groin dans une mangeoire accrochée devant elle, la puce retransmet ses signaux neurologiques. L'ordinateur est alors capable de déterminer où se trouve chacun de ses membres et pourrait, ainsi, contourner les circuits de transmission endommagés et, dans l'absolu, permettre aux personnes paraplégiques de remarcher. « C'est comme une Fitbit (ndlr, une montre connectée) dans votre crâne », s'est enthousiasmé Elon Musk, le 28 août 2020, lors d'une conférence en ligne sur les progrès de son projet d'interface reliant le cerveau aux ordinateurs, qui suscite beaucoup de scepticisme dans la communauté scientifique. Un an plus tôt, l'entrepreneur fantasque présentait une puce dotée de fils ultrafins pouvant être implantés dans le cerveau par un robot. Le nouveau modèle, sans fil grâce à la technologie bluetooth, mesure 23 mm de diamètre et 8 mm d'épaisseur. « C'est comme une petite pièce de monnaie », précise-t-il.
Retrouver l'usage complet de son corps
Autre particularité : sa simplicité d'usage. En effet, elle devrait pouvoir être implantée dans le cerveau, sans nécessiter une nuit à l'hôpital et sans laisser de trace, si ce n'est une discrète cicatrice sous les cheveux. « En cas de lésion à la moelle épinière, on pourrait implanter une autre puce à l'endroit de la blessure, et contourner les circuits de transmission endommagés », envisage Elon Musk, se disant « certain » qu'à terme, « on pourra retrouver l'usage complet de son corps ». Un espoir majeur pour les personnes paraplégiques.
Sauvegarder ses souvenirs, soigner la dépression...
Si l'objectif est tout d'abord de traiter les maladies neurologiques, le PDG de Tesla et SpaceX rêve de mettre fin aux « douleurs extrêmes », de soigner la dépression ou encore les addictions. Sur le long terme, il envisage également la possibilité de doter le cerveau d'une « puissance informatique ». « Vous pourrez sauvegarder vos souvenirs et aussi, potentiellement, les télécharger dans un autre corps ou dans un robot », promet-il, évoquant un « futur bizarre ». Selon lui, cette petite puce ronde est censée nous permettre d'arriver à une symbiose avec l'intelligence artificielle. Il évoque aussi la possibilité de « communiquer des pensées brutes, non limitées par les langues humaines, de la télépathie non linguistique consensuelle et conceptuelle ». Le milliardaire a annoncé que Neuralink venait d'obtenir l'approbation des autorités sanitaires américaines pour des tests, sans préciser d'échéance pour les premières implantations humaines.