Le 6 juillet 2017, à l'Elysée (on ne sait pas encore si le Président sera présent), sera officiellement lancée la concertation en vue du 4ème plan autisme. Au programme de ce chantier ambitieux : démarche inclusive, accompagnement des personnes, co-construction…
Un retard important
Malgré trois plans qui se sont succédé (le 3ème, doté de 205 millions d'euros, s'achève fin 2017), « la France continue d'avoir un retard important qu'il convient de rattraper, pour les enfants mais aussi pour les adultes avec autisme », affirme Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat en charge du handicap lors de son premier discours devant le CNCPH (Conseil national consultatif des personnes handicapées) le 19 juin 2017.
L'Igas pointe des dysfonctionnements
Sur la base de l'évaluation du 3ème plan que l'Igas (Inspection générale des affaires sociales) a rendu public en avril et qui faisait état, malgré des avancées, de nombreux « dysfonctionnements » (article en lien ci-dessous), le nouveau gouvernement compte mettre en œuvre une large consultation avec les personnes concernées, leurs familles, l'ensemble des professionnels, qui respecte les recommandations de bonne pratique de la Haute autorité de santé.
4ème plan avant fin 2017
« Nous allons construire des actions ambitieuses pour mieux repérer, mieux dépister, mieux diagnostiquer, mieux accompagner les personnes avec autisme, ajoute Sophie Cluzel. Il nous faut aussi renforcer la recherche et la formation de tous les professionnels qui sont concernés. Je peux vous dire l'ambition, tant du Président de la République que du Premier ministre en la matière. » Fera-t-il mieux que le précédent ? Il promet un 4ème plan avant fin 2017. Premières pistes dès le 6 juillet…
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