Des milliers d'enfants handicapés non-scolarisés malgré les dispositifs

• Par
PARIS, 31 août 2004 (AFP) - Plus de 10.000 jeunes handicapés mentaux "sont sans aucune solution éducative", estime l'Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales (UNAPEI). Le nombre d'enfants qui vivent à domicile faute de solution "varie selon les définitions et les sources de 6.000 à 15.000", selon le dernier rapport du Défenseur des enfants en novembre 2003. D'après cette même source, on compte environ 250.000 enfants et adolescents malades ou handicapés, sur 12 millions d'élèves. "Parmi eux, 100.000 sont scolarisés (à temps complet ou partiel) à l'école de droit commun, 120.000 sont accueillis en établissements spécialisés (dont 30.000 ne bénéficient d'aucun contact avec un enseignant)". En outre, 13.000 enfants malades sont scolarisés à l'hôpital par le CNED. Depuis la loi de 1975 jusqu'à la nouvelle loi handicap adoptée en première lecture en juin, en passant par le plan Handiscol de 1999, des dispositifs ont été mis en place pour l'accueil des enfants handicapés en milieu ordinaire. Leur intégration scolaire est décidée par les commissions spécialisées (comme la Commission départementale d'éducation spéciale) en fonction du handicap. Elle peut se faire: - Dans des écoles et des classes ordinaires, avec l'aide au besoin de personnel extra-scolaire. - Dans des écoles ordinaires, mais dans des classes spéciales. Dans ce cas, l'enfant handicapé fréquente des classes d'intégration scolaire (CLIS) au primaire et des unités pédagogiques d'intégration (UPI) au collège. - L'enfant handicapé peut aussi fréquenter un établissement spécialisé, comme les instituts médico-éducatifs (IME), où près de 25% ne sont pas scolarisés. st/mle/sab [BI]« Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© (2003) Agence France-Press.Toutes les informations reproduites sur cette page sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. ».[EI]
Partager sur :
  • LinkedIn
  • Twitter
  • Facebook

Thèmes :