L'angor, qu'est-ce que c'est ?

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[B2]La douleur[E2] Ce manque d'oxygénation entraîne une souffrance du territoire cardiaque concerné, qui se déclenche lorsque les besoins en oxygène augmentent, notamment au cours de l'effort ou de la digestion. C'est alors qu'apparaît la douleur thoracique, ce symptôme si caractéristique de la maladie. C'est le plus souvent une douleur ressemblant à un serrement thoracique, survenant plus volontiers à l'effort et cédant généralement à l'arrêt de celui-ci, parfois plus prolongée ou nocturne ; elle peut parfois irradier vers les mâchoires ou les membres supérieurs, parfois vers le dos. [B2]Causes et évolution[E2] Ce rétrécissement est généralement dû à un encrassement progressif de la paroi des artères par des dépôts de cholestérol. L'apparition et la progression de cette athérosclérose coronaire est favorisée par un certain nombre de facteurs de risque : tabac, diabète, excès de cholestérol (LDL), hypertension artérielle… Le rétrécissement de l'artère coronaire peut s'aggraver progressivement si les précautions suffisantes ne sont pas prises, et éventuellement aboutir à un infarctus du myocarde en cas d'occlusion aiguë. Dans certains cas d'évolution prolongée, il peut même apparaître une insuffisance cardiaque, c'est à dire une dilatation progressive du cœur qui ne peut plus assurer les besoins normaux de l'organisme. [B1]Que faire en cas de suspicion d'angine de poitrine ?[E1] Toute douleur thoracique ou gène respiratoire survenant à l'effort doit vous amener à consulter votre médecin qui , au moindre doute, vous fera réaliser des examens complémentaires. Ce pourra être un bilan cardiologique avec explorations spécialisées : électrocardiogramme de repos, électrocardiogramme d'effort et, électrocardiogramme d'effort ou éventuellement échographie cardiaque. Ce pourra être aussi un bilan biologique : recherche de désordres lipidiques et de diabète. En fonction des résultats de ces premiers examens , d'autres explorations peuvent être envisagées (coronarographie), ou un traitement débuté (médicaments, dilatation,...). Dans tous les cas, une prise en charge volontaire des facteurs de risque est indispensable.
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