Dijon, 15 juin 2006
Depuis 1993, la communauté urbaine du Creusot-Montceau incitait les médecins et le service de protection maternelle et infantile à dépister les éventuels handicaps sensoriels des enfants.
Pionnière en France, la communauté urbaine a poursuivi la démarche avec l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et créé en 2004 un "pôle de recherche et de développement sur les langages et leur apprentissage", ouvert récemment au public.
Des enfants souffrant de handicaps sont accueillis les jeudis et vendredis au pôle, où des professionnels échangent avec eux, voire les orientent. Des jeunes de 16 à 25 ans, intégrés dans des dispositifs d'insertion, en bénéficient également.
Une chercheuse de l'Inserm, permanente du centre, travaille sur les outils de détection des troubles du langage et les supports pédagogiques adéquats.
Des ouvrages y sont aussi mis à la disposition des personnels.
Le but de ces actions, selon la communauté urbaine, est "une meilleure prévention dès l'école maternelle et la mise en place d'aménagements nécessaires au sein de la vie scolaire".
Ainsi, dans les classes de la 6e à la 4e d'un collège de Saint-Vallier, près de Montceau, un accueil spécifique pour 20 enfants dyslexiques est expérimenté: les enseignants utilisent des vidéo-projecteurs pour les aider à se concentrer.
Le pôle, géré par la fédération des oeuvres laïques de Saône-et-Loire, est financé par l'Education nationale, la communauté urbaine et la caisse primaire d'assurance maladie.
reb/gk/dv
Saône-et-Loire: une collectivité engagée contre les troubles du lan
Un 'pôle des langages' a ouvert ses portes début juin aux enfants souffrant de troubles du langage à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), afin de mieux 'lutter contre l'échec scolaire', selon un communiqué de ses initiateurs.
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