C'est pourquoi, l'Etat vient de prendre des mesures coercitives contre les
administrations.
Rappelons quelques chiffres en 2006 pour
apprécier le paysage :
- l'Etat employait 3,59% de
personnes handicapées,
- les collectivités territoriales
3,47%
- la fonction publique hospitalière
3,57%.
Le secrétaire d'Etat à la Fonction Publique,
André Santini, a souhaité mercredi dernier que l'Etat "se donne les moyens
de devenir exemplaire".
En octobre dernier, il avait annoncé
que les ministères devraient augmenter de 25% le recrutement de personnes
handicapées en 2008 par rapport à 2007, et que ceux qui n'atteindraient pas cet
objectif seraient "sanctionnés par un gel en masse salariale équivalent à
l'écart entre l'objectif chiffré et sa réalisation".
Même le Président Nicolas Sarkozy a
également exigé des résultats enjoignant chaque ministre à lui rendre "des
comptes et pas dans dix ans, maintenant !". "Je veux que ça
bouge", a-t-il dit.
La création d'un Fonds pour
l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP), a
obligé tous les organismes publics de plus de 20 salariés ne respectant pas
l'obligation des 6% de lui verser une contribution annuelle, destinée à aider
les personnes handicapées à entrer dans la fonction publique, financer des
aménagements de postes de ou rémunérer des assistants pour maintenir en poste
un handicapé.
La collecte ne va pas sans mal ! Mais les elle devrait rapidement s'améliorer.
lire: http://informations.handica.com/art-emploi-formation-14.0.0.0-2417.php
Il est évident que la fonction publique est un formidable gisement d'emploi pour les personnes handicapées.
Le Fond, doit, par conséquent améliorer ses actions de communications auprès des employeurs qui ont n'ont pas le réflexe d'embaucher une personne handicapée.