PARIS, 25 mars 2010 (AFP) -
"L'engagement de la création d'un métier n'étant pas respecté, les quatre associations signataires de la convention de reprise des auxiliaires de vie scolaire (AVS) conclue avec l'Education nationale, se voient contraintes de la dénoncer", ont-elles annoncé dans un communiqué.
Il s'agit de l'Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei), de la Fédération générale des pupilles de l'enseignement public (FGPEP), de la Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (FNASEPH) et d'Autisme France.
Cette convention-cadre avait été signée le 1er septembre 2009 pour assurer la continuité de l'accompagnement auprès des élèves handicapés, dans une période où des problèmes se posaient du fait de l'arrivée en fin de contrat de nombreux AVS, personnes qui aident la scolarisation des enfants handicapés.
L'Association des paralysés de France (APF) avait alors refusé de la signer.
Conçus normalement comme des emplois tremplins pour des personnes peu diplômées, ces postes d'AVS, en contrats aidés, n'intègrent qu'une soixantaine d'heures de formation et débouchent sur le vide une fois le contrat terminé.
C'est pourquoi le ministère de l'Education avait lancé en septembre 2009 un groupe de travail sur la création d'un véritable "métier" d'accompagnant.
Les quatre associations signataires de la convention déplorent qu'"aucune des propositions élaborées depuis septembre 2009 n'a été retenue" lors d'une réunion de travail jeudi.
Elles ajoutent cependant ne pas renoncer et vouloir toujours créer "un métier d'accommpagnant des enfants handicapés à l'école et en dehors".
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