Les auteurs :
Jihad Darwiche est né en 1951 à Marwaniyé, un petit village du Sud-Liban. Son enfance a été bercée par les contes, la poésie et les récits traditionnels de l'Orient que racontaient sa mère et les femmes du quartier.
En 1961, il habite la vieille ville de Saïda, où la tradition du conte est encore vivace. Dans les ruelles étroites, les voisins passent leurs matinées à discuter d'une fenêtre à l'autre et à se raconter les rêves de la nuit (de vrais contes de fées) en buvant le café à la cardamome...
Après avoir étudié successivement à Beyrouth puis à Montpellier, Jihad devient journaliste, métier qu'il exercera de 1975 à 1983. Cette année-là, il rejoint la France où il est d'abord professeur d'arabe avant de devenir conteur en 1984.
Henry Torgue est passionné par les relations de la musique avec les autres arts. Il a principalement composé pour l'audiovisuel et la scène. Il a travaillé avec des chorégraphes, metteur en scène et a sorti de nombreux CD avec son complice Serge Houppin.
Résumé ou 4e de couverture :
Dans ces récits, Jihad Darwiche, rapporte avec une paradoxale tendresse, toute la violence de conflits inhumains, avec un recul qui se nomme tout simplement humanité. Il sait faire mouche en ne versant jamais dans la sensiblerie et parvient en toute pudeur à trouver le lien infime entre la larme et le sourire. Il nous conte non seulement des moments tragiques, mais aussi les souvenirs de personnes aux destins oubliés qui constituent le tissu humain libanais. Délicatement enveloppé par le piano d'Henry Torgue, ces histoires nous rappellent que la guerre et la déraison ne sont pas que des images ou des mots médiatiques, mais des vies chamboulées.
Récits de vie en temps de guerre.
De Jihad Darwiche et Henry Torgue aux éditions Editions Ouï Dire. Prix Livre Lu Handi Livres 2010