La «Joëlette» a été baptisée ainsi par son premier utilisateur en hommage à son oncle, Joël Claudel, qui lui avait rendu une plus grande autonomie dans ses déplacements.
Afin d'en faire profiter un maximum de personnes, Joël a sacrifié une majeure partie de son temps pendant l'hiver pour fabriquer dans son atelier les joëlettes utilisées pour les sorties d'Handi Cap Evasion, et entretenir les plus anciennes.
Par ailleurs, plusieurs prototypes ont vu le jour, grâce notamment aux efforts de l'INSA de Lyon. Bon nombre de modifications à la joëlette artisanale ont été proposées (siège baquet, réglage automatique de l'inclinaison du siège, utilisation d'un vérin pour régler l'inclinaison du brancard arrière). Mais la plupart rendaient le modèle plus fragile et moins souple d'utilisation.
Seul le prototype de Daniel Cluze redéveloppé avec l'inventeur, a apporté des éléments suffisants de robustesse et de sécurité.
La Joëlette est simple d'utilisation, facile à ranger et d'un coût abordable.
Idée reçues
Contrairement à l'image de randonnée grands espaces et haute montagne que la joëlette a, du fait des exploits accomplis par les associations telles que «Dune d'espoir» ou «Handicap Evasion», la joëlette est plus largement ouverte à des utilisations familiales. Pour une promenade dans les sous-bois, une ballade sur la plage ou tout simplement dans les innombrables sentiers de nos campagnes. Dans ces différents contextes, elle ne demande pas d'effort et offre des moments privilégiés en famille ou entre amis.