DERNIERE MINUTE DU 2 JUILLET 2021
L'agrément de l'avenant 43 est publié au Journal officiel le 2 juillet 2021. Son entrée en vigueur va permettre d'assurer une refonte complète de la grille conventionnelle et entraînera une revalorisation salariale inédite, à hauteur moyenne de 13% à 15% pour les 209 000 personnels des services d'aide et d'accompagnement à domicile (SAAD) et des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD). Elle sera applicable dès le 1er octobre 2021.
ARTICLE INITIAL DU 2 AVRIL 2021
Les aides à domicile intervenant chez les personnes âgées et handicapées bénéficieront le 1er octobre 2021 d'une augmentation salariale "historique" de 13 à 15 %, a annoncé le 1er avril 2021 Brigitte Bourguignon.
Catégorie A : + 13,6 % après 10 ans d'ancienneté
Cette hausse, attendue de longue date par les représentants du secteur, était prévue par un avenant à la convention collective de la branche, négocié il y a plusieurs mois par les partenaires sociaux, mais qui attendait depuis le feu vert de l'Etat. C'est désormais chose faite : Mme Bourguignon "s'engage" à ce que cet avenant soit validé d'ici fin mai, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Concrètement, un salarié de catégorie A (soit le plus faible échelon), sans ancienneté, qui touche aujourd'hui le SMIC, sera augmenté de 2,2 %. Mais avec dix ans d'ancienneté, le même salarié (aujourd'hui également au SMIC), sera augmenté de 13,6% .
Convention collective "obsolète"
"Il est essentiel de revaloriser ces professionnels mobilisés en première ligne auprès des personnes en perte d'autonomie dans la lutte contre la Covid-19, et qui permettront demain aux Français de vieillir plus longtemps chez eux", a commenté la ministre. Cette hausse survient après une première augmentation de 2,5 %, également prévue par un avenant à la convention collective resté longtemps bloqué, et auquel le gouvernement avait donné son aval en octobre. Ce secteur "trop longtemps oublié" est soumis à une convention collective "obsolète" en vertu de laquelle les rémunérations de base sont souvent inférieures au SMIC, a observé le ministère, ce qui a pour conséquence que les rémunérations stagnent pendant des années au niveau minimal légal.