Adda Abdelli, acteur et scénariste de la mini-série Vestiaires (ceux d'un club de natation handisport), est récemment monté sur scène lors de la remise des Trophées de l'accessibilité (lire article en lien) en déclarant : « Ici, c'est pas le Festival de Cannes mais c'est plutôt celui de mes cannes ». Allusion aux siennes ! A 800 km de là, le handicap n'est pourtant pas en reste et s'invite à sa façon sur la Croisette.
Une fiction en langue des signes
Dans la fiction tout d'abord avec la projection du film « The tribe ». Réalisé en langue des signes, il aborde une question d'actualité, l'Ukraine, et raconte comment, dans un pensionnat de jeunes sourds, la mafia règne en maître. Fin de vie et handicap psychique sont également à l'affiche. Mais ce sont surtout deux évènements qui mettent sous le feu des projecteurs une différence d'ordinaire pas si glamour.
Rêves sur les marches pour les enfants malades
Vendredi et samedi, le Festival offrira son décor mythique aux « Rêves sur les marches ». C'est le 5 000e rêve réalisé par l'association Petits Princes, créée en 1987 pour des enfants et adolescents atteints de cancers, leucémies et certaines maladies génétiques. Passionnées de cinéma, Lauriane, 18 ans, et Ela, 12 ans, se glisseront dans la peau de starlettes VIP, avec voiture officielle et nuit dans un palace. Maquillées et vêtues de robes haute-couture, elles graviront les marches aux côtés des icônes du grand écran pour assister à la cérémonie de clôture.