En 2007, ce téléfilm avait fait un carton : presque 6 millions de téléspectateurs sur TF1 (article en lien ci-dessous). Le deuxième opus de Mention particulière connaîtra-t-il le même succès ? C'est l'histoire de Laura, une jeune femme de vingt-et-un ans, porteuse de trisomie 21, qui, ayant toujours rêvé d'être journaliste, décide de passer son baccalauréat. Comme tout le monde malgré les difficultés sociales, les inquiétudes de son entourage et le regard discriminant porté sur elle…
La suite en tournage
Trois ans plus tard ? La suite des aventures est en tournage du 27 juillet au 28 août à Toulouse et dans ses environs, selon les informations d'AlloCiné recueillies auprès de la chaîne. « Mention particulière : Bienvenue dans l'âge adulte », réalisé par Cyril Gelblat, verra le retour de Marie Dal Zotto (Laura), Bruno Salomone et Hélène de Fougerolles. Le pitch ? Après avoir obtenu son baccalauréat, Laura rêve d'indépendance et veut vivre comme une jeune femme ordinaire. Mais entre les parents qui s'inquiètent, le monde du travail qu'elle découvre et l'amour qui s'invite sans prévenir, pas facile d'être comme les autres quand on vit avec une trisomie.
Salué unanimement par la critique, ce film avait obtenu le soutien de l'Unesco et du ministère des Solidarités et de la Santé. Au festival de la Fiction TV de La-Rochelle, en septembre 2017, il avait décroché deux prix : celui du meilleur scénario et du meilleur espoir féminin pour Marie Dal Zotto.
Des histoires vraies
« TF1 se doit d'être représentative de la société dans son ensemble », a déclaré sa directrice de la fiction, Anne Viau. Et la fiction rejoint parfois la réalité… L'intrigue de Mention particulière pourrait être inspirée de l'histoire de Yasmine Berraoui, qui a obtenu un baccalauréat scientifique avec mention en 2014 au Maroc. En 2016, l'Américaine Madison Essig, 18 ans, décroche son diplôme de fin d'études « classique », dans un lycée public de Washington. Excellent cru pour l'année 2020. En juin, c'est au tour d'Anna-Rose Rubright, 24 ans, de devenir la première étudiante atteinte de trisomie 21 à obtenir une licence de l'université de Rowan (Etats-Unis). De son côté, Rachel Handlin, passionnée d'art et de photo, a validé ses études avec succès au sein de l'Institut des Arts, en Californie (CalArts), avec un baccalauréat en beaux-arts, spécialité photographie et médias. Quant à Pablo Pineda, originaire de Malaga (Espagne), il est le premier diplômé universitaire en Europe. Le jeune homme considère les centres d'éducation spécialisée comme des vestiges d'une autre époque où la société « cachait » les enfants atteints de trisomie 21.