« Ma trisomie, je la jette à la poubelle », « Je suis né comme ça et je n'arrive pas à l'accepter », « Je voudrais qu'on comprenne qui je suis et ce que je voudrais devenir »... Avec humour et sensibilité, Stéphanie, Robin, Elise, Gilles-Emmanuel, Eléonore et Mario dévoilent leurs fragilités et leurs bonheurs quotidiens dans le documentaire J'irai décrocher la lune, réalisé par Laurent Boileau. Prévu en salle le 18 mars 2020, au lendemain du confinement, il est remis à l'affiche depuis le 24 juin dans plusieurs cinémas, avec l'ambition de faire évoluer le regard du grand public sur la trisomie 21, cible de nombreux préjugés. Un hymne à la tolérance et un plaidoyer de 92 minutes pour le droit d'avoir une vie « comme les autres ». Ils ne demandent quand même pas la lune...
Municipales : élue « triso et alors ! »
Quand on a la trentaine, être indépendant semble tout à fait normal. Mais quand on a un chromosome en plus, c'est loin d'être une évidence. La clé ? L'entraide. Alors Robin montre à Elise comment laver son linge, Eléonore explique les rudiments de la lecture à Stéphanie... Mais, en coulisse, il rêve de devenir chanteur, elle de faire carrière dans la politique... « Tout est possible, il n'est jamais trop tard », affirment-ils, en cœur. Ce film dévoile, avec authenticité, le quotidien de six trentenaires au mental d'acier et à la joie de vivre communicative. « On n'a qu'une vie et il faut en profiter au max ! », conclut Eléonore Laloux, récemment élue conseillère municipale à Arras (article en lien ci-dessous). Son objectif ? « Amener du pep's et de la couleur » et améliorer l'accessibilité de cette commune du Pas-de-Calais.