Handicap, accident, maladie dégénérative… Lorsqu'une personne ne peut plus s'exprimer, ses directives anticipées permettent aux professionnels de santé de connaître ses dernières volontés. Pourtant, peu de personnes sont aujourd'hui informées de la possibilité qui leur est offerte de les rédiger et de désigner une personne de confiance. C'est pourquoi le ministère en charge de la Santé et le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie initient une campagne d'information afin que « la connaissance de ses droits soit plus accessible ». Son nom : « Fin de vie, si on en parlait ! ».
Méthodes de rédaction
La HAS (Haute autorité de la santé) met à disposition du grand public un guide invitant à la réflexion sur la rédaction de ces directives. Il renseigne sur leurs intérêts et leurs objectifs, donne des conseils pour les rédiger ou les conserver, délivre des renseignements sur leur utilisation par le corps médical. Un modèle de formulaire est également prévu pour guider la rédaction. La HAS propose par ailleurs un document sur la personne de confiance, qui explique son rôle, les critères pour la choisir et les modalités pour la désigner.
Informer au bon moment
D'autres outils sont développés pour faciliter la démarche des professionnels de santé et médecins traitants, qui jouent un rôle essentiel pour informer les patients sur leurs droits et pour les aider à formuler leurs choix. Un deuxième guide a donc été publié avec cet objectif. Il indique, entre autres, les moments plus propices pour aborder le sujet et spécifie qu'il est « plus facile de l'évoquer lorsque la santé d'une personne ne laisse pas supposer une issue fatale dans un avenir proche ».
Un site internet dédié a été créé (en lien ci-dessous) tandis que des rencontres citoyennes seront organisées dans toute la France, la première étant prévue le 7 mars 2017 à Bordeaux.