Le 1er label pour mesurer l'accessibilité des bâtiments

Mesurer le niveau d'accessibilité des bâtiments tertiaires, c'est l'objectif du tout nouveau label lancé le 7 mars 2017. En 6 critères et 3 niveaux, il vise l'amélioration du confort d'usage pour tous, et pas seulement pour les personnes handicapées

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20% de personnes handicapées en France, 800 000 femmes enceintes par an, 25% de personnes âgées de plus de 60 ans, 2,4 millions d'enfants de moins de 3 ans… Un label lancé le 7 mars 2017 par la société Certivéa évalue « l'accessibilité universelle » des bâtiments, c'est à dire la facilité avec laquelle tous les publics y accèdent et y circulent.

Tous concernés

Co-élaboré avec l'agence d'architecture Handigo, en concertation avec des promoteurs, la Ville de Paris et des associations telles que l'APF (Association des paralysées de France) ce label Accessibilité a pour ambition d'évaluer tous types de bâtiments tertiaires. Le but est d'améliorer « le confort d'usage » des bâtiments, en valorisant les meilleures constructions. « Mieux accéder, s'orienter, circuler et vivre dans les bâtiments, monter et descendre les étages facilement, prévenir les risques d'accidents » est un objectif qui « nous concerne tous », fait valoir Certivéa. Filiale du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment), Certivéa délivre notamment la certification NF HQE, qui évalue les performances énergétiques et environnementales d'un bâtiment. Selon ses concepteurs, ce nouveau label pourra s'appliquer tant à des bureaux, qu'à un centre de congrès, un hôtel, un centre commercial, un restaurant, une plateforme logistique, un établissement scolaire ou pénitentiaire.

Six critères et trois niveaux

Six critères - la facilité d'accès, la facilité d'usage, la sécurité, le confort acoustique, le confort visuel et la prise en compte pérenne des besoins des utilisateurs - seront notés pour l'obtention du label, qui compte
trois niveaux (de 1 à 3 étoiles). Très hétérogènes, les caractéristiques prises en compte vont de la signalétique à l'ergonomie des espaces d'hygiène, en passant par les systèmes d'amplification des sons pour les personnes malentendantes ou encore une qualité acoustique permettant d'assurer une bonne compréhension des échanges et de réduire la gêne liée aux bruits. « Un label est un gage de qualité, que ce soit qualité d'usage, d'accueil comme de prestations. Être labellisé, c'est répondre à ces attentes et même offrir des garanties. Et c'est aussi un moyen de se démarquer de ses concurrents ! », souligne Brigitte Thorin, déléguée interministérielle à l'accessibilité.

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