Oscar Pistorius sort de prison le 5 janvier 2024

L'ex champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius, en liberté conditionnelle à partir du 5 janvier 2024, sortira de prison près de onze ans après le meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp avec l'interdiction de s'exprimer dans les médias.

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Pistorius sur une piste d’athlétisme.

Après 11 années passées derrière les barreaux, l'ex para athlète sud-africain de 37 ans, Oscar Pistorius, a obtenu fin novembre 2023 une mise en liberté anticipée. "Tout comme les autres personnes en liberté conditionnelle, Pistorius n'a pas le droit de donner des interviews aux médias, a souligné l'administration pénitentiaire dans un communiqué. Le fait qu'il soit connu du grand public ne le rend pas différent des autres détenus et ne justifie pas un traitement particulier."

Interdiction de prendre des photos

La justice sud-africaine prévoit qu'un condamné puisse bénéficier d'une conditionnelle une fois la moitié de sa peine écoulée. L'ancien athlète doit sortir le 5 janvier 2023 d'une prison de la banlieue de la capitale Pretoria. Ni l'heure, ni les détails logistiques n'ont été dévoilés par les autorités, pour des raisons de "sécurité". Aucune possibilité ne sera donnée aux journalistes présents devant la prison "de prendre des photos ou des images de Pistorius", a prévenu l'administration pénitentiaire. 

Condamné 13 ans pour homicide

Le sextuple champion paralympique amputé des deux jambes, entré dans la légende sportive aux Jeux olympiques de 2012 à Londres en s'alignant avec les "valides" au 400 mètres, avait été condamné lors de son procès en appel en 2017 à 13 ans et cinq mois de réclusion (Lire : Pistorius condamné à 13 ans de prison en appel). Dans la nuit du 13 au 14 février 2013, il avait abattu la mannequin Reeva Steenkamp, 29 ans, en tirant quatre fois à travers une porte de sa maison ultra-sécurisée de Pretoria. "Blade Runner", comme il est surnommé en référence à ses prothèses de carbone, a toujours affirmé avoir cru à la présence d'un intrus. L'affaire a passionné la planète.

Thérapie sur la gestion de la colère

A l'annonce de sa libération anticipée, la mère de la victime, June Steenkamp, a affirmé ne toujours pas croire "à la version d'Oscar" et s'est dite convaincue que ce dernier "ne s'est pas réhabilité" en détention. Dans le cadre de son placement en conditionnelle jusqu'à la fin de sa peine en 2029, Oscar Pistorius doit notamment suivre une thérapie sur la gestion de la colère et les violences faites aux femmes.

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