Pour atteindre l'objectif « Zéro Parisien sans solution d'accompagnement », la maire de Paris, Anne Hidalgo, a sollicité le Conseil de la Ville le 27 mars 2017 en proposant une nouvelle stratégie baptisée « Handicap, inclusion et accessibilité universelle 2017-2021 ». Un plan piloté par son adjoint Bernard Jomier et imaginé avec de nombreux acteurs locaux.
Pas de contrainte d'information
Emploi accompagné pour les jeunes actifs, plateformes de diagnostic de l'autisme dès l'âge de 18 mois, mise en accessibilité de lieux publics… Le plan s'avère ambitieux. Fruit d'une concertation avec l'Agence régionale de santé (ARS), il vise à « rendre la ville accessible à tous les types de handicap, sans contrainte liée à la mobilité ou à l'information », précise le communiqué. « Paris va devenir une ville plus accessible, dans toutes ses dimensions, estime Bernard Jomier. Elle favorisera une inclusion accompagnée et proposera des réponses adaptées à toutes les formes de handicap, afin de permettre une plus grande mobilité mais aussi un meilleur accès à l'information, à l'emploi, au logement ou encore aux soins. » Ce nouveau plan promet 900 équipements publics accessibles ainsi qu'une offre médico-sociale renforcée avec 376 nouvelles places en établissements.
Augmentation du budget
À Paris, le budget consacré au handicap est passé de 108 millions à 250 millions d'euros de 2012 à 2016, ce qui permet aujourd'hui d'accéder à un réseau de bus accessible aux personnes en fauteuil. « La simplification de la signalétique dans l'espace public pour les personnes déficientes visuelles ou la pérennisation de l'offre PAM 75 sont d'autres exemples de réalisations », ajoute la ville.