Reconfinement : quel accueil pour les enfants handicapés ?

Confinement, acte 2. Tous les modes d'accueil du jeune enfant, de même que les IME et les ITEP, maintiennent leur activité. Les dispositifs de soutien à la parentalité et les activités en lien avec la protection de l'enfance sont également assurés.

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Quel accueil pour les enfants, en situation de handicap notamment, lors de ce second confinement ? Réponse dans le décret du 29 octobre 2020 qui précise l'ensemble des mesures applicables dans le secteur de l'enfance et des familles...

Les IME et ITEP restent ouverts

« Les activités en lien avec la protection de l'enfance sont pleinement assurées », garantit le secrétariat d'Etat dédié dans un communiqué. En France, 300 000 enfants sont concernés, dont un tiers en situation de handicap, majoritairement psychique. Les Cellules de recueil de l'information préoccupante (Crip) continuent de fonctionner normalement, notamment s'agissant de l'évaluation des situations de danger, tandis que les droits de visite et d'hébergement restent autorisés. En parallèle, tout comme les écoles, collèges et lycées, les modes d'accueils du jeune enfant maintiennent leur activité, « essentielle à la continuité de la vie économique et au bon développement des jeunes enfants ». De même que les établissements médico-sociaux, tels que les Instituts médico-éducatifs (IME) et Instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques (ITEP). Objectif ? « Permettre aux enfants placés de poursuivre leur scolarité et de ne pas être confinés toute la journée ».

Soutien à la parentalité

En outre, les dispositifs de soutien à la parentalité, qui accompagnent les familles confrontées à des situations difficiles, poursuivent leur activité avec un protocole sanitaire renforcé : lieux d'accueil enfant-parent, centres de médiation familiale, services d'aide au domicile des familles, espaces de rencontre... Des ressources en ligne et permanences téléphoniques sont disponibles pour les parents en quête de conseils dans ce contexte de crise. A retrouver sur les sites du ministère de la Santé, de la Caisse nationale des associations familiales (mon-enfant.fr) et de l'Union nationale des associations familiales.

Lutter contre les violences

Autre priorité : lutter contre les violences intrafamiliales. Pour ce faire, les permanences dédiées à juger les auteurs de violences commises notamment sur les enfants sont également maintenues. Le ministère promet « des réponses immédiates et fermes », affirmant que les « déferrements à l'encontre des auteurs présumés » seront privilégiés. Des ordonnances de placement provisoires peuvent également être décidées en urgence « en cas de nécessité ». En parallèle, des moyens supplémentaires ont été attribués au service national d'accueil téléphonique de l'enfance en danger 119*, « pour faire face à une hausse prévisible des appels ». Ce numéro gratuit est joignable gratuitement 24h/24, depuis un poste fixe ou mobile. Le dispositif d'alerte mis en place en collaboration avec l'Ordre des pharmaciens lors du premier confinement pour signaler des violences est également prolongé. Les victimes mais aussi les témoins peuvent se rendre dans leur pharmacie pour que la police ou la gendarmerie soit alertée sur une situation préoccupante.

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"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Cassandre Rogeret, journaliste Handicap.fr"
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