La Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques), qui va superviser les chantiers pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris-2024, a adopté le 5 juillet 2018, une charte imposant des seuils minimums d'insertion pour les emplois et garantissant un accès des petites entreprises aux marchés. Elle avait été imposée par la "loi olympique", qui a été adoptée par le Parlement le 15 mars dernier.
Le secteur du handicap
Cette charte prévoit "un objectif globalisé et moyen de 10% des heures travaillées" pour "les publics les plus éloignés de l'emploi", selon son texte transmis à l'AFP. Le texte fixe aussi comme objectif de "promouvoir l'accès à la commande publique et privée pour les TPE / PME (très petites et petites et moyennes entreprises), intégrant notamment les structures relevant de l'Économie sociale et solidaire (ESS), le secteur de l'insertion par l'activité économique (IAE) et le secteur du handicap, en visant au moins 25 % du montant global des marchés" de la Solideo. Cela concerne notamment le village olympique et le village des médias, ainsi que le centre aquatique olympique, trois chantiers situés en Seine-Saint-Denis, les plus importants parmi les 37 ouvrages placés sous la responsabilité de la Solideo, établissement public présidé par la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Des jeux inclusifs et solidaires
De son côté, l'autre pilier des Jeux, son comité d'organisation (Cojo) présidé par Tony Estanguet, qui emploiera à terme quelque 4 000 personnes, avait déjà signé une charte sociale avec les représentants des principaux syndicats de salariés et du patronat, ainsi qu'une convention pour des "jeux inclusifs et solidaires", signée notamment avec le prix Nobel de la paix et pape du micro-crédit Mohamed Yunus.
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