"On n'est pas certain qu'on tienne l'agenda du 20 janvier", a-t-on expliqué au cabinet de Roxana Maracineanu, ministre des Sports. Des propos qui font écho à ceux de Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education, qui a dit ce week-end sur BFMTV que le 20 janvier "est un horizon qui peut-être s'éloigne un peu avec la situation épidémique". Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait de son côté affirmé vendredi que les établissements culturels, théâtres et cinémas, ne pourraient pas rouvrir le 7 janvier, date initialement prévue pour le prochain point sur les conditions sanitaires, qui concerne aussi les stades dans le cadre des championnats professionnels. Depuis la mi-octobre, et la mise en place d'un couvre-feu suivi du reconfinement, les stades français jouent à huis clos, après avoir expérimenté des jauges réduites (de 1 000 à 5 000 selon les zones). En intérieur, les sports de salle, comme le hand, le basket et le volley, jouent aussi sans spectateurs, ce qui met à mal leurs recettes.
En cas de handicap ?
Côté amateurs, les mineurs ont repris le sport à l'extérieur (le foot par exemple) fin novembre et en intérieur le 15 décembre (avec respect du couvre-feu à 20h et pas pour les pratiques avec contact) à la veille des vacances de Noël. Avec un couvre-feu à 18h00 appliqué depuis le 2 janvier dans quinze départements, essentiellement dans l'Est de la France, la reprise ne concernera que les mineurs pratiquant en journée le mercredi ou le week-end. Les cours d'EPS et périscolaires n'ont, eux, pas été arrêtés. Pour les adultes, toujours pas de pratique en intérieur (gymnases, piscines) sauf pour les sportifs de haut niveau et les étudiants en éducation physique, ou les personnes (maladies chroniques par exemple) qui se voient prescrire du sport par ordonnance, ou personnes à handicap reconnu. Encore faut-il trouver une salle qui accepte d'ouvrir ses portes et dispose d'encadrant formés…