Mieux expliquer la maladie
[B1]Mieux expliquer la maladie[E1]
"Il y a un décalage fantastique entre la faiblesse des moyens et l'ampleur du travail à faire pour que ces maladies soient diagnostiquées, mieux expliquées et mieux soignées", explique le président de cette association qui dit "halte à la fatalité", soulignant que la maladie d'Alzheimer, avec ses 800.000 cas en France, a été découverte il y a déjà plus d'un siècle, en 1898. "Un petit vieux qui meurt, on a l'impression que c'est dans l'ordre des choses", regrette M Loeffler. "Pourtant, si la recherche coûte cher, ce n'est rien comparé à ce que coûte la maladie", surtout la prise en charge dans des institutions spécialisées à 4.000 euros par mois, assure celui qui rêve que "1% seulement" de ces "sommes colossales" soient affectées aux chercheurs. "Il faut comprendre tous les mécanismes fondamentaux de mort programmée (mécanismes de suicide contenus dans toute cellule), savoir si ces mécanismes contribuent aux maladies neuro-dégénératives et comment", explique le scientifique, qui travaille plus particulièrement sur la sclérose latérale amyotrophique et Alzheimer.
Mais pour que les recherches avancent plus vite, il faudrait faire passer le budget de son laboratoire de "deux millions de francs (305.000 euros) par an à deux millions d'euros".