La structure des dépenses du Danemark et de la Finlande, en particulier, est très semblable. S'agissant de la Finlande, l'importance relative de la réadaptation professionnelle est renforcée par l'importance relative des programmes de formation à vocation générale auxquels participent les personnes handicapées.
Tel n'est pas le cas en Grèce et en Irlande puisque qu'en Grèce, la plupart des personnes handicapées participants à des mesures actives générales bénéficient d'incitation à l'emploi.
En Irlande, la création d'emplois est prépondérante dans le cadre des programmes à caractère général. Le récent changement de cap des pouvoirs publics en faveur de mesures actives spécifiques aura pour effet d'accroître l'importance relative de l'emploi protégé dans cette catégorie de mesures.
La Belgique, la France et les Pays-Bas ont en commun le rôle prépondérant accordé à l'emploi protégé, qui représente de 80% (Belgique) à 95 %(Pays-Bas) du budget des mesures spécifiques.
En Autriche et plus spécialement en Suède, la grande majorité des dépenses revient à la combinaison entre l'emploi protégé et l'emploi subventionné.
Le Luxembourg et le Royaume-Uni combinent, pour leur part, l'emploi subventionné, l'emploi aidé et l'emploi protégé, consacrant un budget relativement élevé aux mesures combinées.
Au Portugal, enfin, semble émerger la proposition d'une combinaison unique de dépenses affectées à la réadaptation professionnelle, à l'emploi aidé et à l'emploi protégé.
(Source Commission européenne)