Handicap mental: l'Unapei veut des mesures particulières

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La loi "handicap" de 2005 a consacré l'idée que la cité devait être accessible aux handicapés --quelle que soit la forme du handicap-- essentiellement en rendant obligatoire l'accessibilité des bâtiments et des transports publics.
Mais pour les 700.000 personnes handicapées mentales, "l'accessibilité ne peut se limiter à la mise en conformité du cadre bâti", observe l'Unapei, qui lance mardi, à l'occasion de ses 50 ans, une campagne de sensibilisation au handicap mental baptisée "Ensemble, c'est tous!".
Car "les principales difficultés des personnes handicapées mentales sont de se repérer dans le temps et dans l'espace, de communiquer et de comprendre des notions abstraites", explique la fédération dans un communiqué.
L'accessibilité doit donc "s'entendre comme la possibilité pour elles de pouvoir accéder à la compréhension de leur environnement, à pouvoir s'y repérer et s'y déplacer facilement", poursuit l'Unapei.
L'Unapei demande "une information et une sensibilisation de la population à la réalité du handicap mental". Plus spécifiquement, elle demande aussi "un module sur le handicap mental dans les programmes de formation initiale et continue des personnels éducatifs, médicaux et paramédicaux".
Elle demande aussi la diffusion d'un pictogramme signalant des lieux accessibles aux personnes handicapées mentales ou la diffusion de "textes faciles à lire et à comprendre".
Selon un sondage Ipsos pour l'Unapei publié mardi, 36% des sondés pensent qu'une personne handicapée mentale "n'a pas conscience de sa différence" et 30% qu'elle "ne peut pas être autonome". 84% d'entre eux pensent aussi que les handicapés mentaux sont victimes de discriminations "importantes" dans la société.
Sondage réalisé par téléphone auprès de 1.009 personnes les 5 et 6 mars.

jc/im/ei

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