Paris, 11 fév 2013 (AFP)
Une loi sur le handicap de 2005 rend obligatoire l'accessibilité aux handicapés des bâtiments et transports en 2015 mais un rapport a récemment reconnu qu'elle ne serait pas au rendez-vous à la date prévue.
Avec une moyenne de 18,4/20, Grenoble prend pour la première fois la tête du classement de l'APF. Nantes et Belfort se partagent la seconde place avec 17,4/20 de moyenne.
Pour les villes en queue de peloton, le résultat reste encourageant: quatre villes seulement (Chaumont, Moulins, Évreux et Digne-les-Bains) nont pas la moyenne, contrairement à quinze villes lannée précédente.
Tout en restant "mobilisée" pour que les objectifs soient atteints, l'APF se réjouit de l'"amélioration de l'état d'accessibilité des communes en France".
"Cependant, ces améliorations ne sauraient masquer le retard de grandes villes comme Marseille, Besançon, Dijon, Valence ou Bobigny", qui n'ont pas atteint 12/20, souligne l'APF.
Le baromètre évalue les concepts suivants : "un cadre de vie adapté", "des équipements municipaux accessibles", "une politique locale volontariste", selon des questionnaires remplis par les délégations départementales de l'APF et les mairies dans 96 chefs-lieux départementaux.
Parmi les points positifs demeure en premier lieu l'accessibilité des centres commerciaux, détaille l'enquête, ainsi que les bureaux de Poste, les cinémas et les piscines.
Le baromètre confirme aussi que la mairie principale, le stade ou théâtre municipaux sont globalement accessibles.
"Les points noirs" sont toujours "les commerces de proximité et la cabinets médicaux et paramédicaux", qui "continuent d'être des préoccupations plus que prégnantes à moins de deux ans de l'échéance de 2015".
De même, "la moyenne nationale de 52% d'écoles primaires accessibles témoigne d'une dynamique au point mort", s'inquiète l'APF.
Et seules 33% des lignes de bus seraient accessibles à deux ans de l'échéance de 2015, s'alarme l'association.
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