Fondateur et président du Collectif des démocrates handicapés, créé en 2000 à l'Assemblée nationale pour « rendre à la démocratie les éternels oubliés », Jean-Christophe Parisot de Bayard se déclare candidat aux élections présidentielles de 2002 et de 2007 mais n'obtient pas les signatures nécessaires.
Des vastes missions
Nommé en 2007 au poste de délégué ministériel à l'Emploi et à l'Intégration des personnes handicapées, il favorise leur recrutement au sein de l'Éducation nationale. Ce poste lui permet également de faire de nombreuses recommandations afin de faciliter l'accès à l'enseignement supérieur des personnes handicapées. En même temps, il lance le dispositif Aide-Handicap-École. En 2012, il est nommé préfet en mission de service public sur le thème de l'exclusion, devenant alors le premier préfet en situation de handicap de France (article en lien ci-dessous). Il publie un livre drôle et incisif, Préfet des autres (interview en lien ci-dessous). Il travaille, notamment, à la mise en œuvre du plan de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale. Il fut également chevalier de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite.
Descendant du chevalier Bayard
À côté de son engagement politique, associatif et sociétal, Jean-Christophe Parisot a été ordonné plus jeune diacre permanent de l'Église catholique en France en 2002.
Romancier, il a publié en 2009 Ce mystérieux Monsieur Chopin ; en 2010 Le Rêve nubien et, en 2014, Louis XVII - dernières nouvelles du roi-Perdu. En juin 2018, il publie un essai sur les conséquences sur la société de la GPA et de la PMA, Bébés 2.0, De l'ubérisation de la filiation. En janvier 2020, dans Le Manifeste des humains fragiles, il alerte sur la situation des oubliés de la République. Jean-Christophe Parisot était aussi un descendant du chevalier Bayard, le chevalier sans peur et sans reproche ; en 2012, il est d'ailleurs autorisé à ajouter Bayard à son patronyme.
« Toute sa vie, il la consacra à la défense des exclus et des plus vulnérables, ne cessant d'affirmer combien le handicap était une chance pour notre société », conclut Anne-Sophie Parisot dans cet hommage rendu à son frère.